son interprétation du poème Óh szív Nyugodj de Jozsef Attila:
Jozsef Attila a écrit:
Óh szív Nyugodj
Fegyverben réved fönn a téli ég, kemény a menny és vándor a vidék, halkul a hó, megáll az elmenô, lehellete a lobbant keszkenô.
Hol is vagyok? Egy szalmaszál nagyon helyezkedik a csontozott uton; kis, száraz nemzet; izgágán szuszog, zuzúdik, zizzen, izzad és buzog.
De fönn a hegyen ágyat bont a köd, mint egykor melléd: mellé leülök. Bajos szél jaját csendben hallgatom, csak hulló hajam repes vállamon.
Óh szív! nyugodj! Vad boróka hegyén szerelem szólal, incseleg felém, pirkadó madár, karcsu, koronás, de áttetszô, mint minden látomás.
le poème est chanté 2 fois de suite
Citation :
Ö coeur, apaise-toi!
Là-haut, un ciel rêve des armes: Durcit le firmament, erre le paysage... La neige s'assoupit, vois : le passant s'arrête, Son haleine est un mouchoir qui jaillit.
Où suis-je déjà ? Le brin de paille s'agite Pour trouver sa place au sentier ossifié: Infime création sèche, il renifle et frémit, Trépide et turbule, sue et sursaute.
Mais à la cime, le brouillard défait son lit; Je m'assieds en son sein comme jadis près du tien, J'écoute en silence douloir un vent de douleur... Seuls mes cheveux épars volent à mes épaules.
Ö coeur, apaise-toi! A la pointe du genévrier L'amour me parle, me taquine et me nargue... Oiseau du point du jour, svelte et couronné, Mais translucide aussi... car il est Vision.
p390 du livre "Aimez-moi" --- vu note p 625: traduction par Georges Kassai et Zeno Bianu -- Poème composé fin 1928
http://www.zeneszoveg.hu/performer.php?pc=191 texte des chansons et parfois vidéo correspondante
J'aime bien l'une de ses plus récentes chansons : Titkaid = Tes secrets http://www.zeneszoveg.hu/dalszoveg/42102/agnes-vanilla/titkaid-%28ne-higgy--nekem%29-zeneszoveg.html
Découvrir aussi d'autres chanteuses :arrow:https://centraleasteurope.1fr1.net/t2276-varietes-contemporaines _________________________________
trésors hongrois en langue hongroise pour la plupart - à néanmoins découvrir ou redécouvrir
http://pihgy.hu/?q=pi/taj/ped_szakkonyvtar/mediatar/encyclopaedia_humana_hungarica_sorozat Encyclopaedia Humana Hungarica -- les 4 premiers dossiers sont en trilingue, mais pas les autres!!!
http://mek.niif.hu/02100/02152/html/ MAGYAR NÉPRAJZ
http://mek.oszk.hu/02100/02115/html/ MAGYAR NÉPRAJZI LEXIKON
http://mek.niif.hu/04700/04727/html/index.html A MAGYAR SAJTÓ TÖRTÉNETE
http://mek.niif.hu/01600/01671/html/index.html A MAGYAR NÉP MÛVÉSZETE
http://mek.niif.hu/02000/02065/html/index.html MAGYAR SZÍNHÁZTÖRTÉNET
http://mek.niif.hu/03600/03630/html/index.htm MAGYAR ÍRÓK ÉLETE ÉS MUNKÁI plus complet (1000–1990) http://mek.niif.hu/00300/00355/html/index.html
http://www.pim.hu/ musée Petôfo de la littérature http://www.pim.hu/object.90867f8f-d45e-40f9-8a6b-fe0034f0db87.ivy - oeuvres d'écrivains
http://membres.multimania.fr/clary/hu/omgy/omgy.html Textes en vieux hongrois (avant 1500-1550)
http://mek.oszk.hu/ -- là dedans, il y a plein de choses passionnantes en maints domaines à (re)découvrir!
http://mek.niif.hu/00500/00595/html/index.htm EPICS OF THE HUNGARIAN PLAIN FROM JÁNOS ARANY
http://mek.niif.hu/00800/00893/html/doc/c400111.htm SZILÁGYI: A MAGYAR NEMZET TÖRTÉNETE (pas facile de passer d'une page à l'autre...)
http://www.brukenthalmuseum.ro/breviar/index.html j'ai trouvé en fr une présentation de ce bréviaire à la page 7: http://www.anticartmagazin.ro/revistepdf/revista18.pdf
des extraits d'un bel ouvrage sur les Arts et traditions à la maison (en France): http://oleotransition.forumotion.com/t312-arts-et-traditions-a-la-maison-de-john-seymour
En vacances avec Tzigania Tours http://tzigania.com/tours.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gesta_Hungarorum
http://lacito.vjf.cnrs.fr/colloque/diaporamas/buhrer-thierry2.pdf Les Hongrois en Europe: derniers “envahisseurs” venus des steppes ?
Citation :
source: http://www.poczytaj.pl/okl/71000/71603.jpg Ce "Kódex" (manuscrit du moyen âge) fut écrit par Anonymus, (Frère Péter)
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Bánk Bán
http://hu.wikipedia.org/w/index.php?title=Speci%C3%A1lis%3AKeres%C3%A9s&search=B%C3%A1nk+ban&go=Menj Bánk Bán - c'est une pièce de théâtre (1815) devenue opéra (1861) et finalement film: https://www.youtube.com/watch?v=jSw62SZHqvA&feature=related sous-titré en anglais compositeur: Ferenc Erkel http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferenc_Erkel __ plus riche en ho: http://hu.wikipedia.org/wiki/Erkel_Ferenc
A l'origine, Bánk Bán http://mek.niif.hu/00700/00723/00723.htm est un drame écrit par Katona József (1791-1830) http://hu.wikipedia.org/wiki/Katona_J%C3%B3zsef écrit en 1815, l'oeuvre passe presque inaperçue, mais le 15 mars 1848 le premier acte de la pièce est joué
résumé: Tout va mal au royaume de Hongrie (en 1213): le roi est en campagne, abandonnant le royaume à une femme – étrangère, évidemment - assoiffée de pouvoir et de plaisir, dont le frère abuse, avec sa complicité, de celle d’un palatin valeureux, qui en deviendra folle. Le palatin – alias Bank Ban – tuera la reine infâme mais mourra lui aussi, de douleur. Citation: Bank Ban est d’abord un opéra national, avec csardas et cymbalum. Mais la scène de folie de Melinda, avec ses chapelets de vocalises, rappelle de très près toutes les scènes de folie de l’opéra européen. Et le Hongrois Erkel, comme le Polonais Moniuszko, connaît visiblement sur le bout des notes les répertoires français et italiens. Sa musique est bien faite, pleine d’élan, d’une grande générosité mélodique, parfois un peu facile, mais pouvant témoigner d’une réelle finesse dans les combinaisons instrumentales – comme Moniuszko, encore une fois. Tout cela s’écoute avec un évident plaisir et beaucoup se réjouiront de découvrir une grande figure de la musique hongroise, éminent pianiste et excellent chef d’orchestre, qui révéla à ses compatriotes la Neuvième Symphonie de Beethoven et dirigea jusqu’à sa mort l’Opéra de Budapest. (...) (source: Critique de Didier van Moere dans L'Avant-Scène Opéra: 11et12/2004 - concernant le CD: Teldec 0927-44606-2 (2 CD). )
parmi les airs célèbres de cet opéra Hazám, hazám = Ma patrie, ma patrie: https://www.youtube.com/watch?v=Hgz4dGqzuwI&feature=related Placido Domingo chante ma patrie en hongrois)
http://www.zeneszoveg.hu/dalszoveg/12769/bank-ban-%28opera%29/hazam-hazam-zeneszoveg.html Simándy József - ténor hongrois http://hu.wikipedia.org/wiki/Sim%C3%A1ndy_J%C3%B3zsef
Le texte de cet air célèbre ne se trouve pas dans le texte original de Katona. Egressy Béni http://hu.wikipedia.org/wiki/Egressy_B%C3%A9ni est l'auteur du livret (= texte) qui, après encore quelques adaptations, a servi de support à la partition musicale de Ferenc Erkel Mais au XXe siècle il y a eu encore des adaptations, en particulier celles de Nádasdy Kálmán http://hu.wikipedia.org/wiki/N%C3%A1dasdy_K%C3%A1lm%C3%A1n Oláh Gusztáv http://hu.wikipedia.org/wiki/Ol%C3%A1h_Guszt%C3%A1v
pour en savoir plus: http://www.opera-vilag.hu/hirek_teljes.+opera=multim%C3%89dia++iii++++%C3%81tdolgozas+kontra+eredeti-22.html
http://bibliobs.nouvelobs.com/20090508/12372/imre-kertesz-auschwitz-a-ete-mon-ecole Imre Kertész: «Auschwitz a été mon école» interview paru le 7 mai 2009 extraits:
Citation :
Le Nouvel Observateur. - Selon vous, Auschwitz oblige à penser la «négativité» de l'humain. Que voulez-vous dire par là?
Imre Kertész. - L'Holocauste est différent des autres génocides. Parce qu'il a eu lieu au sein de la civilisation chrétienne. Ce qui est arrivé a ruiné de manière spectaculaire toutes les valeurs qui avaient cours jusqu'alors. C'est rare d'assister à un traumatisme humain universel de cette nature.
Citation :
N. O. - Vous expliquez avoir mieux supporté le traumatisme des camps de concentration que des écrivains comme Romain Gary, Jean Améry ou Primo Levi parce que vous avez ensuite vécu sous le communisme. N'est-ce pas paradoxal?
I. Kertész. - Enfant, je n'avais connu qu'un régime totalitaire. Du coup, quand je suis revenu en Hongrie, ce n'était pas si difficile pour moi de comprendre ce qui était en train de se tramer. Les indices étaient les mêmes. J'ai vu comment on transformait l'humain en rouage d'une machinerie. J'ai vécu l'insurrection de Budapest en 1956. Dans ces situations, personne ne veut réfléchir, on veut juste vivre. Tout était mensonge, le monde entier était mensonge. Mais la plupart ont gardé la raison dans cette absurdité. Moi, j'avais le sentiment que mon identité était déformée, que j'avais perdu ma normalité. Mais je n'arrivais pas à en trouver l'explication. Je me demandais si mon «anormalité» était devenue la normalité. Ou si j'étais devenu un autre.
Citation :
N. 0. - Vous écrivez en hongrois, mais vous vivez à Berlin. Pourquoi?
I. Kertész. - Quand je compose mes livres en hongrois, je le fais dans une langue où mes récits sur l'Holocauste ne sont pas très bien acceptés. Les Hongrois ont été tellement blessés dans leur sentiment national qu'il est très difficile de discuter de l'Holocauste en Hongrie. C'est un peuple ambivalent. D'un côté, ils érigent des monuments à la gloire de leurs artistes et, de l'autre, ils ne veulent surtout pas entrer dans leur oeuvre.
Citation :
N. 0. - Vos essais sont aussi une réflexion sur le fait d'être juif sans être croyant...
I. Kertész. - On ne trouve jamais la paix. On est déchiré. Toute la situation est étrange. Un juif qui vit en Europe n'est plus vraiment juif puisqu'il y a un Etat juif prêt à prendre tous ceux qui sont nés juifs. Je ne serai jamais citoyen juif. Je ne serai jamais religieux. Je vis en Europe, et je me considère comme un Européen. Car s'il y a un seul espoir, c'est l'Europe. J'aime cette culture. Je crois que j'ai écrit une oeuvre européenne. Et ce déchirement d'être juif, j'essaie d'en faire un motif littéraire. Surtout pas nationaliste, ni fanatique, ni politique.
Citation :
N. 0. - Sur quoi écrivez-vous en ce moment?
I. Kertész. - J'écris mon dernier livre sur le fait qu'il faut accepter de mourir.