pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Le mois de la photo 13.11.10 11:57 | |
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Durant le mois de la photo à Paris, des artistes d'Europe de l'est et centrale à l'honneur:
Avec le mois de la photo, l'art de l'image fixe est à l'honneur dans la capitale pendant tout le mois de novembre! Après le Salon de la Photo 2010, découvrez du 18 au 21 novembre prochain, Paris Photo, au Carrousel du Louvre. Pour cette édition 2010, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie ou encore la Slovénie seront à l'honneur! Découvrez, pendant 4 jours, les œuvres des photographes de l'Europe Centrale.
Avec plus de 90 artistes hongrois, polonais, slovaques, slovènes et tchèques représentés par un tiers des galeries participantes, Paris Photo 2010 met en avant un exceptionnel panorama des scènes d'Europe Centrale, couvrant aussi bien les avant-gardes historiques des années 1920 et 1930 que les pratiques contemporaines de l'image.
L'Europe Centrale a beaucoup apporté à l'histoire de la photographie du XXe siècle. Des villes telles que Prague, Budapest, Bratislava, Varsovie ou encore Ljubljana ont été, à divers moments et à différents degrés, les foyers d’avant-gardes, promoteurs d’une nouvelle vision en photographie et fondateurs de la modernité.
Ainsi, les artistes contemporains d'Europe Centrale laissaient s'exprimer leurs sentiments et traduisaient notamment les nombreuses mutations sociales, économiques, culturelles et politiques engendrées par la chute du mur de Berlin en 1989, la fin de l’Utopie socialiste et l’arrivée du libéralisme.
Alors qu'au départ, les artistes de cette région n'attiraient guère l'attention des spécialistes, en raison notamment d'événements comme le rideau de fer, la division de l’Europe, la guerre froide ou encore le joug de la censure, les œuvres photographiques en provenance de l'Europe Centrale semblent, désormais aujourd'hui, avoir le vent ou poupe auprès des marchés d'art.
Il était donc indispensable pour Paris Photo 2010, la première foire de l’image fixe au monde, de mettre à l’honneur l’Europe Centrale. Avec plus de 90 artistes tchèques, hongrois, polonais, slovènes ou slovaques, Paris Photo promet un panorama dense de la création photographique historique, contemporaine et émergente de la région. présentation"sortiraparis.com"
Vous y apprécierez parmi 90 artistes.
les avant-gardes historiques des années 1920 et 1930 avec ses figures tutélaires (le polonais Witkiewicz, les hongrois Brassaï, André Kertész, Làszlò Moholy-Nagy, les tchèques Jaromir Funke, František Drtikol, Josef Sudek)
Brassaï
Làszlò Moholy-Nagy
Josef Sudek
- les artistes des années 1960/1970 à redécouvrir comme Tibor Hajas, Emila Medkova, Zofia Rydet, Teresa Gierzynska
Emila Medkova
Tibor Hajas
- et les figures contemporaines connues comme IRWIN, Zofia Kulik, Zbigniew Libera, Miroslav Tichý
Zofia Kulik
Zbigniew Libera Camp de Concentration Lego
Zofia Kulik
Paris Photo, une salve de Slaves
Lorsque l'on parle de «l'âme slave», on est rarement à l'abri des clichés. Pourtant, cette expression ô combien évocatrice de sensibilité, de fantaisie et de folie extrêmes, recèle une vérité masquée sous la caricature. Le Salon Paris Photo, grande fête du huitième art, réunit cette année des tirages de photographes d'Europe centrale. Tous les pays célébrés ici - Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie - appartiennent au monde slave, à l'exception de la Hongrie. Mais cette dernière ne peut-elle pas aussi prétendre refléter «la lumière comme les ténèbres, la beauté comme la grisaille» (ainsi que l'écrit Vladimir Fedorovski dans Le Roman de l'âme slave, publié aux Editions du Rocher)? «Le point commun de ces cinq pays, explique de son côté Guillaume Piens, directeur et commissaire de Paris Photo, outre l'appartenance à un même "tempérament", c'est l'Histoire. L'expérience du communisme fédère profondément ces artistes. Les plus anciens, qui ont longtemps connu la censure, ont donné naissance à des photos d'autant plus audacieuses qu'elles étaient bannies. La jeune génération fait souvent référence au passé, en l'interrogeant, en le bousculant, en le transcendant.» suite de l'article du "figaro"
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