conférence

Jean-Pierre Pedrazzini, reporter-photographe aux débuts des années 50 à Paris Match. En Hongrie, le 30 octobre 1956, pendant l’insurrection de Budapest, des soldats lui tirent une rafale de mitraillette dans le ventre. Rapatrié d’urgence, il succombe à ses blessures quelques jours après. Mort sur le front à 29 ans, Jean-Pierre Pedrazzini compte parmi les héros du photoreportage, des hommes qui ont payé de leur vie leur passion de l’information.

Trois mois plus tôt, Jean-Pierre Pedrazzini et Dominique Lapierre passaient avec leurs femmes leurs vacances d’été sur les routes soviétiques. A la demande du Président Auriol, le Maréchal Boulganine leur avait donné une autorisation inespérée : planter leur tente sur le territoire russe, jusque-là interdit aux campeurs étrangers. Ils parcoururent ainsi en voiture plus de 13 000km, découvrant le cœur inconnu d’une population dont leurs récits et leurs images portent aujourd’hui témoignage. Devant nos quatre aventuriers, les portes s’ouvrent. Ils entrent chez l’habitant, ils regardent, ils écoutent, ils notent. Sans la moindre contrainte, ils sont accueillis avec curiosité et sympathie. Leurs photos répondent pour la première fois à la question que tout le monde se pose depuis l’avènement du communisme : comment vit le peuple russe…

Pedrazzini, un grand reporter devenu un mythe
Jean-Pierre Pedrazzini est mort tragiquement lors de l'insurrection hongroise. (
Légende: Jean-Pierre Pedrazzini est mort tragiquement lors de l'insurrection hongroise.
arriva en Hongrie le 27 octobre 1956, quatre jours après le début de l’insurrection, et couvrit les évènements en province (à Mosonmagyaróvár) puis à Budapest. De nombreuses photos furent publiées dans Paris Match et font encore régulièrement l’objet d’expositions.

Le 30 octobre, lors des violents affrontements pour la prise du siège du Parti Communiste, où s’étaient retranchés des éléments de la police politique, il fut blessé de plusieurs balles, alors qu’il était en train de secourir des blessés. Malgré une opération et un rapatriement en urgence à Paris, il succomba à ses blessures le 7 novembre 1956.

Oui , je me souviens de ces photos de 1956 . Et de bien d'autres . Des photos prises par lui et aussi des photos qui le montrent au moment où il a reçu la balle , en pleine course .
Et je me souviens aussi d'un reportage à la radio , en directe de la frontière à Hegyeshalom . La conversation entre le reporter et un capitaine de l'armée hongroise , mais qui combattait l'armée russe , le reporter lui demandait : que voulaient les hongrois ? Le soldat disait que les hongrois pouvaient très bien se débrouiller seuls , à condition d'avoir des armes pour lutter , pour combattre .
Et il répétait , de plus en plus fort : donnez nous des armes ! donnez nous des armes ! DONNEZ NOUS DES ARMES ! ! !
Mais des mitrailleuses et des armes antichars , qu'il réclamait , personne ne leur en a donné .
Je me demande que voulaient les occidentaux en incitant les hongrois à la révolte contre la Russie ? Tester l'armée rouge ?
Parce que à part des paroles timides , ils n'ont fait aucun effort , ils n'ont donnaient aucune aide .
Bakonyi

An Alré a écrit:

Je crois savoir que cela a été du donnant-donnant de la part des russes:
"vous n'intervenez pas (les occidentaux) en Hongrie et nous n'intervenons pas à Suez....."
Mais à développer si quelqu'un veut le faire

Ce marché me semble impossible.
D'abord parce que les américains ne voyaient pas d'un bon œil l'opération franco-britannique en cours et ont menacé la France et le Royaume-Uni de représailles.
Ensuite parce que si les armées françaises et britanniques ont quitté Suez, c'est à cause de la menace soviétique... si les français et britanniques avaient "négocié" avec les soviétiques le fait qu'il n'interviennent pas à Suez, ils n'auraient pas abandonné cette opération qui a été une victoire militaire totale.
Il n'est donc pas possible qu'un tel marché ait eu lieu "vous n'intervenez pas (les occidentaux) en Hongrie et vous abandonnez Suez".

Les Soviétiques commencent à jouer finement, Monsieur K entre en scène.

. En 1956, avec la crise de Suez, l’Union soviétique fait d’une pierre deux coups : elle détourne l’attention internationale du drame de Budapest, et elle opère une entrée spectaculaire sur la scène proche-orientale, alors même que ses premiers contacts avec Nasser avaient été décevants au début de l’année.

http://www.monde-diplomatique.fr/2006/10/MARTELLI/14015

Ce Monsieur k reste dans mes souvenirs d'enfance.
Zs.