Bonjour Zsàk,
Il faut tenir compte du fait que l'humanité dans son ensemble évolue et qu'il y a des choses qui ne sont plus acceptables.
Regarde le printemps arabe, même s'il y a eu des manipulations de la population, c'est quelque chose de nouveau : l'homme de la rue ose revendiquer.
C'est un fait, tout s'accélère : les situations de crise arrivent plus vite et les populations réagissent plus vite.
Plus vite ne veut pas dire instantanément, ça peut être 10 ans au lieu de 50 ans auparavant.
Pour la Hongrie, les agriculteurs commencent à manifester.
Au sein de la population la tension augmente et cette situation peut durer des années, car pour un renversement il faut 2 choses : une prise de conscience de la population et un facteur déclencheur.
Mais bon on parle de la Hongrie, mais il se passe la même chose en Europe occidentale.
Regarde la Grèce, l'Espagne et bientôt la France : les populations se font asservir sur l'autel (monté de toutes pièces) de la crise et de la dette nationale.
Dans certains pays, cela se fait par la manière forte ; en France comme on sait que la population est assez réactive et belliqueuse on utilise l'anesthésie et l'abêtissement : le pain et les jeux du cirque et la peur.
Au final le résultat sera le même, en abscence de réaction de la population : la privation progressive de toute forme de liberté.