Le rapport annuel d'Amnesty international fait apparaitre des nombreux problémes de discrimination envers la communauté Rrom et ce a travers tous les pays sans exceptions.
Je vous livre les résumés pour les pays concernant notre forum en y ajoutant la France qui n'est pas en reste. Vous avez les liens pour chaque pays afin de consulter le rapport complet.
HONGRIE
Les violences à caractère raciste contre la communauté rom et d’autres minorités se sont poursuivies, de même que les discriminations à l’égard des Roms dans tous les secteurs des services publics. Les autorités ont reconnu que la ségrégation envers les enfants de cette communauté s’était aggravée dans les écoles ; un quart d’entre eux suivaient les enseignements dans des classes séparées, en dépit de la législation contre la discrimination. La population rom restait défavorisée et victime d’attitudes discriminatoires dans les domaines de l’éducation, de la santé et du logement. L’introduction d’une loi visant à combattre la violence contre les femmes dans les relations de couple a été ajournée.
http://web.amnesty.org/report2006/hun-summary-fra
ROUMANIE
Cette année encore, des Roms ont été victimes d’actes discriminatoires et d’agressions. La situation dans les établissements de santé mentale demeurait préoccupante. Les décès survenus dans des hôpitaux psychiatriques n’ont pas tous fait l’objet d’enquêtes efficaces et impartiales. Des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles et transgenres ont été confrontés à la discrimination et à l’intolérance.
http://web.amnesty.org/report2006/rom-summary-fra
SLOVAQUIE
De nouveaux cas de discrimination contre les Roms ont été signalés, tant au niveau des institutions de l’Etat que dans le secteur privé. Les préoccupations soulevées portaient notamment sur les difficultés qu’éprouvaient les Roms pour accéder à l’enseignement et au logement.
http://web.amnesty.org/report2006/svk-summary-fra
SLOVENIE
La situation juridique des « effacés », ces milliers de personnes rayées des registres de la population slovène en 1992, n’était toujours pas résolue. Des Roms ont été victimes de discrimination, notamment en matière d’accès à l’enseignement.
http://web.amnesty.org/report2006/svn-summary-fra
POLOGNE
Le racisme et l’intolérance à l’égard des minorités étaient observés aussi bien dans la sphère publique que privée. Aucune action n’a été intentée contre les personnalités dont les déclarations incitaient manifestement à l’intolérance. Selon certaines informations, la police a fait usage d’une force excessive contre des personnes qui manifestaient de manière pacifique.
http://web.amnesty.org/report2006/pol-summary-fra
REPUBLIQUE TCHEQUE
Cette année encore, les Roms ont été victimes d’actes de discrimination infligés par des agents de l’Etat et de simples citoyens. De nouveaux cas de brutalités policières ont été signalés.
http://web.amnesty.org/report2006/cze-summary-fra
CROATIE
Les répercussions de la guerre de 1991-1995 ont continué de se faire sentir en matière de droits humains. De nombreux responsables d’atrocités commises pendant le conflit n’avaient toujours pas rendu compte de leurs actes. Le système judiciaire croate ne s’acquittait pas de sa mission et se montrait incapable de traiter les affaires d’atteintes aux droits humains commises pendant la guerre, quelle que soit l’appartenance ethnique des victimes ou des auteurs présumés. Sur au moins 300 000 Serbes de Croatie ayant dû fuir lors du conflit, 120 000 environ étaient officiellement rentrés chez eux.
http://web.amnesty.org/report2006/hrv-summary-fra
BULGARIE
Cette année encore, des policiers auraient infligé des tortures et des mauvais traitements à des détenus. La discrimination contre les Roms (Tsiganes) s’est poursuivie, malgré plusieurs décisions de justice en faveur de l’application de la législation antidiscrimination et notamment un arrêt historique établissant l’égalité des droits des enfants roms en matière d’éducation. Dans certains établissements d’accueil pour les personnes souffrant d’un handicap mental, des résidents continuaient de vivre dans des conditions s’apparentant à un traitement inhumain et dégradant. Un tribunal a jugé l’Etat responsable de la mort de 13 enfants qui avaient été privés de nourriture et de chauffage dans un foyer, en 1996 et 1997.
http://web.amnesty.org/report2006/bgr-summary-fra
FRANCE
Le gouvernement a décrété l’état d’urgence en novembre, après que de graves troubles eurent éclaté dans de nombreuses villes du pays. Le ministre de l’Intérieur a également annoncé l’expulsion immédiate de certains étrangers impliqués dans les émeutes. De nouvelles dispositions législatives et réglementaires ont restreint le droit de demander l’asile et celui de voir sa requête examinée au fond. Un rapport d’Amnesty International a démontré que les mauvais traitements et les homicides racistes imputables à la police depuis dix ans n’étaient pas des cas isolés et que les auteurs présumés de tels actes n’étaient pas toujours amenés à rendre compte de leur actes devant la justice. Le racisme des policiers et d’autres agents de l’Etat visait les personnes de confession musulmane ou issues d’une minorité ethnique. Un projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme prévoyait d’autoriser des périodes plus longues de détention au secret, supprimant ainsi des garanties contre le recours à la torture et les mauvais traitements et renforçant l’impunité de fait des agents de la force publique. De nouvelles dispositions réglementaires ont imposé la réduction du délai de dépôt d’une demande d’asile et l’obligation de rédiger le dossier en français.
http://web.amnesty.org/report2006/fra-summary-fra