pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: rue Katalin 13.11.06 16:38 | |
| Pour ceux qui ont aimé "la porte" du même auteur prix Fémina du roman étranger en 2003
Toute l'œuvre de Magda Szabo (née en 1917 à Debrecen, dans une famille cultivée de la grande bourgeoisie protestante) a été élaborée à partir de 1948 dans une clandestinité revendiquée dont elle n'est sortie que lorsqu'un de ses livres a été publié à l'étranger. Plus de trente ans après la première parution française de Katalin utca (1969), l'éditrice Viviane Hamy, à qui l'on doit de redécouvrir l'œuvre de la doyenne des lettres hongroises, a fait retraduire ce superbe roman.(sorti en Octobre 2006)
3 familles hongroises aux prises avec l'Histoire et leurs désirs...
résumé du livre
"Dans la rue Katalin, il y a trois maisons voisines, trois jardins mitoyens, ceux des Biro, des Held et des Elekes, qui formaient un paradis. Les filles Elekes, Iren et Blanka, comme Henriette Held étaient follement amoureuses de Balint Biro. Mais tout le monde savait qu'Iren et Balint s'aimaient, qu'ils étaient fait l'un pour l'autre pour toute éternité. D'ailleurs, la guerre n'avait pas réussi à détruire cela. Bien sûr, les Held avaient été emmenés, déportés peut-être. Mais Henriette avait trouvé refuge chez ses amis qui la cachaient, la protégeaient... Et l'amitié entre les quatre jeunes gens était si forte, indéfectible. D'ailleurs, les fiançailles d'Iren et de Balint approchaient, Iren essayait sa robe, tandis que Balint parlait à Henriette, apaisait Henriette."
Impressions
"Dans la Rue Katalin, la romancière décrit trente ans d'histoire hongroise, entre 1934 et 1968. Publié en 1969, pétri de tristesse et de nostalgie, Rue Katalin traverse plus de trente ans de l'histoire hongroise, entre 1934 et 1968, avec un chapitre où est évoquée l'insurrection de 1956. «Perdre la jeunesse est effrayant, non par ce qu'on y perd mais par ce que cela nous apporte: la conscience que tout se décompose», écrit Magda Szabó. C'est cette lente décomposition qu'elle raconte en croisant les destins de trois familles de Budapest - les Held, les Elekes et les Biró - qui, avant la guerre, habitent dans des maisons voisines de la rue Katalin, un paradis bientôt transformé en enfer lorsque les Held sont déportés. Leur fille Henriette sera tuée par un soldat, et cette tragédie, pour les survivants, est le préambule d'une longue dérive où défilent tous les démons de la Hongrie communiste d'après-guerre. Comment affronter la vie dans une telle tourmente? Cette question hante Magda Szabó qui, à la détresse de ses personnages, mêle ses propres souvenirs avec une pudeur merveilleuse: son roman n'en est que plus poignant." article André Clavel Lire, octobre 2006
'Rue Katalin' est une boîte à musique dont la mélodie continue à résonner comme une chanson triste quand le drame est passé. C'est une comptine pour enfants, à la fois tendre et cruelle. Un livre en forme de réflexion sur l'essence de l'être, sur les valeurs de l'amitié et de la famille. Une oeuvre qui exalte l'inaltérabilité des sentiments et la prolongation de soi dans l'amour des siens. Thomas Flamerion "Evene"
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Töhötöm Admin
Nombre de messages : 665 Localisation : Loir et Cher (France) ..... Dans mon coeur en Hongrie.... Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Re: rue Katalin 20.11.07 12:54 | |
| Szabó Magda est décédée lundi dernier à l'âge de 90 ans. | |
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pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
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