Il vaut mieux plus tard que jamais... MOZART

Je sais, je sais… L’année de Mozart, fêtée en 2006 est finie… Mais permettez moi d’en parler encore, un peu plus largement qu’avant !
Je sais aussi que d’être mélomane et aimer la musique dite « classique » n’est plus à la mode, et que parfois on ferait mieux de cacher ses penchants « vicieux » de ses amours « honteuses « .

Mais comme je suis une « tête têtue », j’essaierai à faire intéresser les incorruptibles à la vie passionnante de Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart qui ne deviendra Amadeus que plus tard.


L’enfant prodige Mozart

Je vais donc commencer, dès qu'il y a assez de vote, une biographie (écrite par plusieurs personnes très différentes et trouvée dans L’Express) sous la direction de Bertrand Dermoncourt.




« D’être appeler l’enfant prodige »


Si quelqu’un à quelque chose à dire contre ce projet, qu’il le dise maintenant, ou qu’il se taise à jamais !

Elöd

Mais non, tu n'es pas trop en retard !!!
Mozart, ça a été ma dernière création avant de partir à la retraite !!!
=
voir : http://www.monnaiedeparis.fr/ (je n'ai plus d'actions)

Merci, Lucuts !!

Mais un vote c'est bien mais ce n'est pas assez pour que j'entame une longue histoire concernant Mozart...
Ce travail est trop important et "fatiguant", même si je le fais avec beaucoup de plaisirs, pour que ça n'interesse qu'une seule personne!

J'attends donc vos opinions sur le vote encore quelques jours;; sinon, j'efface tout... Et ce serait dommage, mais tant pis!

Elöd

J'espère que tu connais : http://ron3.fr/phpBB2/index.php ! ! !
C'est impressionnant !

je vais dire une bétise, tant pis pour vous!!!!
je n'aurais pas voulu être à sa place pour apprendre à écrire son prénom à l'école maternelle....
Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart

Ne te tromperais-tu pas Pipacs? C'est il me semble "amadeus" qui signifie "aimé de Dieu".


je vous rappelle que j'avais fait un tout petit post sur les voyage de Mozart intitulé "La marche européenne".

ah je n'avais pas pensé au grec pour théophilus!!! merci pour ton explication!

Pour commencer, je donne les 10 »dates clefs » de la vie du Mozart.
(selon L’EXPRESS de 22/12/2005)

1756 Naissance le 27 janvier à Salzbourg.
1761 Apprend sa première pièce au clavecin et compose un menuet.
1763 Première grande tournée de concerts à travers l’Europe.
1769 Nommé Konzertmeister à la cour de Salzbourg.
1770 Crée à Milan l’opéra Mitridate, qu’il dirige lui-même.
1778 Décès de sa mère à Paris.
1781 Quitte définitivement Salzbourg pour Vienne.
1782 Création de L’enlèvement au sérail, opéra en allemand. Epouse Constance.
1787 Mort de son père. Création de Don Giovanni en Prague.
1791 Création de La flûte enchantée, à Vienne. Mozart y meurt le 5 décembre.




Recital by the Young Wolfgang Amadeus Mozart in the Redoutensaal by Martin van Meytens

Je continuerai avec différents articles intéressants un peu plus tard...
Ce n'est qu'une petite introduction !

Elöd

Lucuts a écrit:

Mais non, tu n'es pas trop en retard !!!
Mozart, ça a été ma dernière création avant de partir à la retraite !!!
=
voir : http://www.monnaiedeparis.fr/ (je n'ai plus d'actions)

chapeau bas!

à Elod: oui, oui, continue

W. A. M.

Le maître du mystère


On devrait tout savoir de lui. Et pourtant, deux cent cinquante ans après sa naissance, Mozart continue de se dérober. Malgré l’énorme masse de documents, de livres, de lettres, malgré les 600 opus qu’il a composé, impossible d’évoquer sa courte existence comme son œuvre immense sans rencontrer constamment l’homme des paradoxes. La marque des génies, mais surtout celle du divin Wolfgang.

Rencontrer Mozart ? Rien de plus facile : il suffit de le regarder. De nombreux portraits authentifiés du divin Wolfgang – peintures et gravures contemporaines du musicien – nous sont parvenus. Pourtant, la surprise est de taille : pas un ne ressemble à un autre ! Et, au final, pas assez de similitude pour se faire une idée du visage de Mozart ! Est-il donc impossible de saisir les traits du génie ? Rapprochons-nous alors de l’un des derniers portait peint de la main du beau-frère, Joseph Lange, considéré par sa femme, Constance, comme le plus ressemblant. Qu’y voit-on ? Un homme inquiète. Son regard en suspension, absent, pour ainsi dire. Bien loin du Mozart de porcelaine selon l’imagerie traditionnelle ou du punk hirsute d’Amadeus, de Milos Forman.




Portrait de Mozart par Joseph Lange, son beau-frère, en 1782

Décidément, puisque les images ne parlent pas, sinon pour exprimer un mystère insondable, tournons-nous vers les mots. Sitôt disparu, Mozart devient objet d’études et prétexte à l’écriture de souvenirs. En 1798, son premier biographe, Franz Xaver Niemetschek, nous le décrit ainsi : « [Il] était petit ; son visage était agréable, mais n’annonçait nullement au premier abord (si on excepte ses grands yeux ardents) la grandeur du génie. Le regard semblait vague et perdu, sauf quand il était derrière son clavecin : alors, son visage se métamorphosait. Il était grave et recueilli, ses yeux étaient calmes : le sentiment qu’il interprétait dans son jeu s’exprimait par tous les mouvements des muscles » Mais Niemetschek ne peut tout dire. Son livre est une commande de Constance, soucieuse de l’image posthume de son époux. Pas un mot, donc, sur son teint pâle et maladif ni sur sa tendance à l’embonpoint, qui nient déformer un corps longtemps resté maigre. Pas davantage sur la disproportion de sa tête par rapport au reste de son corps. Rien non plus sur sa myopie ni sur une légende, jamais vérifiée, selon laquelle Mozart était affligé d’une malformation de l’oreille gauche rendant impossible le port de lunettes. Ajoutez à cela une santé précaire, pour que le portait soit complet… Ou presque.

A SUIVRE…


Elöd

source : L'Express, B. Dermoncourt

Enfant, Wolfgang est frappé par diverses affections. On le croit perdu, à 9 ans, lorsqu’il tomba dans le coma. Un chercheur découvrira, en 1984, qu’il était atteint d’une « fièvre typhoïde endémique ». A 11 ans, il est victime de la variole, puis d’une hépatite et souffre de douloureux abcès dentaires. Dès 1784, Mozart est sujet à de violentes coliques et est atteint par une maladie des reins qui serait l’origine de sa mort prématurée, à l’âge de 35 ans. Cette santé fragile (de nombreux témoins ont vu Mozart s’évanouir sans crier gare) a sans doute aggravé une tendance naturelle à la dépression.
Outre les biographies écrites par des contemporaines du compositeur, la correspondance de la famille Mozart constitue une inégalable source d’informations et de connaissances. 2000 lettres miraculeusement conservées.



Lettre de Léopold Mozart




Père de Wolfgang, Léopold Mozart

Ainsi celle qu’adressa Wolfgang à son père, Léopold, le 4 avril 1787 :
« Je remercie Dieu de m’avoir accordé l’occasion […] d’apprendre à la connaître [la mort] comme la clef de notre vraie félicité. Je ne me couche jamais le soir sans réfléchir que, le lendemain peut-être (si jeune que je sois), je ne serai plus là… »

On le voit, Mozart n’a jamais vécu qu’en sursis : le tourbillon de sa vie laissait peu de place, en apparence, au divertissement, pas plus qu’à la mélancolie. Il n’empêche que cette dernière envahit toute son œuvre, ou presque, contrebalancée par une constante aspiration à la sérénité, que son adhésion à la franc-maçonnerie ne fit que conforter. Bien que son quotidien ait été souvent chaotique, Mozart semblait rêver d’autre chose.
« Mon tempérament est plus attiré vers la vie tranquille du foyer que vers le bruit » affirmait-il à son père dans une lettre de décembre 1781.


A suivre

Elöd

Il [Mozart] montra par le suite qu’il ne dédaignait pas les fêtes et les rencontres entre amis, mais cette phrase, sans doute écrite pour préparer son père à l’imminence de son mariage avec Constance, n’est pas tout à fait mensongère. Elle trouve en tout cas un écho, dix ans plus tard, dans une lettre adressée à son épouse, le 8. octobre 1791, deux mois avant sa mort.. : « Rien n’est plus agréable que lorsqu’on peut vivre un peu tranquille » Avant ajouter, infatigable : » C’est pourquoi il faut bien travailler, et je le fais volontiers




Constanza, la femme de Mozart



Constanza peinte par Alvarez Sancèz


Pourtant, Mozart vivait un train d’enfer. Quand son père, Léopold se rend chez lui à Vienne, il rend compte à sa fille Nannerl de cette vie trop mouvementée :
« Nous ne nous couchons jamais avant 1 heure du matin, ne nous levons jamais avant 9 heures, déjeunons à 2 heures, deux heures et demie. Tous les jours des académies, toujours des bruits, quelque chose à écrire, etc. […] Il est impossible de décrire les tracas et l’agitation ; depuis que je suis ici, le pianoforte de ton frère a été transporté au moins douze fois de la maison au théâtre ou dans une autre maison. »


Observation:

A suivre, si ça vous intéresse... Jusqu'à maintenant je n'ai pas eu beaucoup d'encouragements, pourtant croyez-moi que c'est un travail assez sérieux...
Mais si ça ne vous intéresse pas, j'arrête... je ne veux pas emm... der les membre de notre forum!

En revanche, j'attends de vous une franche opinion... Dois-je continuer ou je laisse tomber???

A vous de juger... Je ne veux pas bosser pour rien, je vous dis franchement!

Si je n'ai pas de réponse, j'arrête tout... Ce n'est pas la peine que je me "décarcasse"

Elöd

Ca me rappelle un reportage sur la magnifique ville de Prague, "où Mozart est né" a-t-on dit

oh là, un peu de CLIC de musique mozartienne pour adoucir les moeurs!!

Moi même je n'ai pas le temps de tout lire ici, donc un peu de patience pour le "retour", la fonction de sondage sur ton post ne fonctionne pas
C'est vrai que le rapport entre Mozart et le forum n'est pas si évident, enfin moi j'ai trouvé un super lien


Le café "Mozart" à Budapest sur les boulevards, où le personnel est en costume d'époque, c'est kitschissime!

mais on y boit un bon café viennois et on y déguste des sympathiques patisseries non d'époque

Pipacs

Bon, je crois qu'a l'epoque on savait pas intégrer des clips youtube

Alors, pour recupere: voila deux creation mozartiennes que j'adore:

-Papageno/Papagena (j'ignore le nom exacte de l'air) de La Flûte enchantée


et grace au chef d'oeuvre de Jean Renoir j'ai redecouvert la Dance Allemande No 11 en Re Majeur



(complète ici, mais je doute que c'est la meilleur interpretation)

pipacs a écrit:

Constanze lui répondit : "Si tu ne trouves pas les draps, Ah, mets des housses, Mozart !".

Et Mozart trouva que "Amadeus Mozart" sonnait bien...

trop drôle - comme explication!
köszönöm

olahus a écrit:

Papageno/Papagena (j'ignore le nom exacte de l'air) de La Flûte enchantée

eh bien c'est le Duo Papagena, Papageno (acte II)
http://209.85.229.132/search?q=cache:nogU3Bc4nG4J:www.clg-rethel.ac-reims.fr/ftp/educ-mus/papageno_na.doc+Papageno/Papagena&cd=6&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

multumesc à Olahus pour ses vidéos - j'écoute avec plaisir ce choix d'air de la 1ère (la seconde sera pour un autre jour)
voilà bien longtemps que je ne l'avais entendu! - la dernière fois, c'était à l'Opéra dans les années... 1960! hier, quoi...!
Je ne pense jamais que sur internet à présent, c'est facile et possible d'écouter ces choses là et ô surprise: de très bonne qualité!
(j'ai entendu tellement d'horreurs au début que j'avais internet il y a douze ans, avec les fichiers midi, que je m'interdis comme par instinct le classique sur internet! Faudrait que je me réveille!...)




à Elöd: tu as commencé un exposé fort intéressant sur Mozart, j'apprécierais que tu continues

mais j'aimerais aussi que tu enlèves tes observations en rouge - grand format à la fin du dernier post sur ce sujet -
qui font vraiment pas joli et salissent ton post!

en espérant te lire encore sur ce sujet - sans t'avoir blessé par ma remarque
előre is köszönöm

bor a écrit:

j'apprécierais que tu continues
mais j'aimerais aussi que tu enlèves tes observations en rouge - grand format à la fin du dernier post sur ce sujet - qui font vraiment pas joli et salissent ton post!

Tu as raison, cher Bor, bien sûr...
Comme tu peux constater, j'ai enlevé les lettres grosses et rouges. Quand on se sent "frustré(e)", on dit ou fait des bêtises. Heureusement, je pouvais corriger; et tu ne m'as aucunement vexée, j'ai vu moi aussi que c'était ridicule !

Mais je ne peux pas te promettre une suite aussitôt... J'ai écrit ces posts il y a deux ans exactement, et ma vie a beaucoup changée depuis... Je devrais me remettre dans l'ambiance et l'enthousiasme qui m'habitait à l'époque. Un peu plus tard, peut-être!
Et tu dois savoir, depuis le temps que l'on se connaît, que les critiques constructives ne m'ont jamais offensées !

Amitié sincère

Elöd

kedves Elöd
merci pour le nettoyage du post; et bien sûr, je me doute bien que c'est un fin et long labeur que de choisir ce qu'il y a de plus pertinent pour un tel exposé. Et si en plus, cela répondait à un besoin circonstantiel à présent dépassé, je ne voudrais en aucun cas t'obliger, d'autant que le "net" doit sans doute regorger d'infos à ce sujet.

xxxxxxxxxxx

Pour ma part, je viens d'avoir la curiosité d'en savoir plus sur l'épouse de Mozart, car la femme d'un grand personnage est souvent oubliée, alors qu'elle est le pilier qui soutient le pont, et surtout, que devient-elle après la disparition prématurée de son homme, le grand musicien ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constance_Mozart
vu parmi les liens en bas:
http://www.constanze-mozart.com/html/pages/constanze.htm
où l'on apprend - en autre - qu'elle fut aussi cantatrice = chanteuse soprano et joua un rôle important dans la postérité de Mozart

Merci, Bor!

Sachez toutefois que le vrai amour de Mozart était la soeur de Constanza, Aloyse Weber....
Comme celle-ci n'a pas eu l'amour réciproque que Amadeus ressentait pour elle, ce dernier "s'est rabattu" sur la soeur, Constanza, car il a vraiment apprécié la famille Weber, dont tous les memres étaient musiciens.

Mais ce n'est qu'une petite histoire secrète, que l'on retrouve bien dans les lettres de Mozart, adressées à quelques personnes de ses confidences, à sa soeur "Nannerl" entre autres...

Elöd

Je pense que la comédie musicale" Mozart" touche à sa fin en France.
Née en Allemagne cette comédie à été reprise dans plusieurs pays, dernier en date la Corée du Sud.
En hongrois aussi elle fut reprise, voici donc un extrait:
https://www.youtube.com/watch?v=z0uPCWVlQtc
Lbd.
Ps: Désolé, je ne sais pas comment inséré un écran de démarrage youtube.

A Paris les 22 avril 2016 et 23 avril 2016 au Théâtre Antoine - Paris

et le 3 mai à Compiegne (60) Espace Jean Legendre - Theatre De Compiegne

Code:

http://www.infoconcert.com/artiste/mozart-group-118556/concerts.html

interprétation singulière et néanmoins talentueuse du groupe polonais MozArt Group qui joue du Mozart etc...

https://www.youtube.com/watch?v=cJIr_2EbJYA

https://www.youtube.com/watch?v=VBy5y1z4zO0

Citation :

Les quatre gentlemen du MozART Group sont des virtuoses, instrumentistes diplômés de prestigieuses académies de musique de Varsovie et Lodz, ils ont pourtant décidé de jouer la musique classique d’une manière humoristique. MozART Group a créé un cabaret musical unique, où la musique, et non les mots, sont une source de joie et de rire. MozART Group se produit dans le monde entier avec un succès unanime depuis 1995.

source: encoreuntour.com

Citation :

Plus qu'un quatuor, MozART Group est un ovni musical. Filip, Michal, Pawel et Boleslaw sont des virtuoses sans nul doute, issus des plus grandes académies musicales européennes. Leur concert commence d'ailleurs avec le cérémonial adéquat, mais, très vite, les archets se « jazzifient », les violons deviennent des guitares ou des raquettes de ping-pong, et le violoncelle danse une valse. Avec un répertoire qui mêle Haydn, Beethoven, Mozart bien sûr, Abba, Michael Jackson et les Beatles, ces pitres font de la musique qui se voit autant qu'elle s'écoute. Ils réussissent ainsi la prouesse de séduire les amateurs de musique, de fantaisie burlesque et de mime. C'est une avalanche de gags, une explosion de notes et de rires, irrésistible et contagieuse.

http://sortir.telerama.fr/evenements/spectacles/mozart-group,110512.php