visages souriants

merci Pipacs, superbe reportage!!!!

toujours le même dénuement mais toujours des sourires...

pipacs a écrit:

un diaporama de portraits de tsiganes roumains
magnifiques photographies non misérabilistes de Marie Pierre Vincent

Franchement, je ne comprends pas le terme non misérabilistes. Si c'est lié aux conditions ou ils habitent... je dois te contredire...
Pour ne pas mentionner que la photographe a "raté" la forteresse de Deva (visible depuis n'importe quel lieu de la ville!) mais n'a pas oublié de photographié des ruines industrielles...
Pourquoi? Est-ce que une photo d'un monument aurait fait ce lieu trop normal et moins tragique? (Attention, je ne nie pas la drame de leurs conditions!)

Pourtant, je dois être d'accord, le photographe surprend très bien l'espoir de ces gens malgré leur situation matérielle. La musique, de bonne qualité, le rend plus intéressantes, et il y en a certaines qui ne seront pas oubliés vite, bien que d'autre ont certains problèmes de composition.

En ce qui me concerne, coté photographie sociale sur les roms roumains, j'en ai mes préférés

couleurs:

(c)Luiza Puiu
(Dure, mais inoubliable)


(c)Luiza Puiu


(c)Sorin Onisor

Blanc et Noir:

non misérabilistes, veut dire dans ce que j'ai voulu exprimer, ,que l'auteur n'a pas voulu ne mettre l'accent que sur la misère et faire pitié, au contraire il s'en dégage une tendresse joyeuse de ces portraits, pourtant le noir et blanc aurait pu en accentuer le côté misérable.
Ces photos sont emplies de jolis sourire.....même si derrière la vie n'est pas si rose, ça change pas mal du photoréalisme sombre souvent mis en avant avec ce sujet.

Merci pour tes clichés variés et très interessants également....


la version "hollywoodienne" de la forteresse de Deva m'a amusée!

pipacs a écrit:

non misérabilistes, veut dire dans ce que j'ai voulu exprimer est que l'auteur n'a pas voulu ne mettre l'accent que sur la misère et faire pitié, il s'en dégage une tendresse joyeuse de ces portraits, pourtant le noir et blanc aurait pu en accentuer le côté misérable.
Ces photos sont emplies de jolis sourire.....même si derrière la vie n'est pas si rose, ça change pas mal du photoréalisme sombre souvent mis en avant avec ce sujet.

Oké, merci de m'avoir éclairé

pipacs a écrit:

la version "hollywoodienne" de la forteresse de Deva m'a amusée![/color]

bon, je crois qu'il y a une mode. Voir Brasov

(plus sur flickr)
mais j'ai attendu qu'à Medgidia il y aurait (pourtant...)

Puisqu'on parle de Deva, il y a une belle legende au dessus...une legende magyare...qui aimerait nous raconter ?

olahus a écrit:

Puisqu'on parle de Deva, il y a une belle legende au dessus...une legende magyare...qui aimerait nous raconter ?

Tu parles de la ballade de la femme emmurée (ou réduite en cendres suivant les versions) pour conjurer la malédiction qui faisait s'effondrer le travail des maçons?... assez "barbare" comme histoire, il paraît que c'est probablement la ballade hongroise transylvaine qui remonte le plus loin dans le temps, quand les Hongrois nomades étaient à proximité du Caucase d'où serait originaire cette terrible histoire de sombre magie...

Voilà une des versions, je traduis un extrait significatif:
Amit raktak délig, leomlott estére, = ce qu'ils construisaient avant midi s'effondrait avant le soir
Amit raktak estig, leomlott reggelre. = ce qu'ils construisaient avant le soir s'effondrait avant midi
Megint tanakodott tizenkét kőmíves, = les 12 maçons se consultèrent à nouveau
Falat megállítani, hogy lesz lehetséges, = comment sera-t-il possible de faire tenir le mur
Míg elvégre ilyen gondolatra jöttek, = si bien qu'à la fin ils arrivèrent à cette idée
Egymás között szoros egyességet köttek: = ils conclurent un strict marché entre eux
Kinek felesége legelőbb jő ide, = celui dont la femme vient ici en premier
Szép gyöngén fogjuk meg, dobjuk bé a tűzbe. = bien doucement nous la prenons et la jetons au feu
Keverjük a mészbe gyönge teste hamvát, = nous mélangeons à la chaux la cendre de son doux corps
Avval állítsuk meg magos Déva várát. = nous faisons tenir avec cela le haut château de Déva

-- Olivier