pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: 23 octobre 22.10.07 15:53 | |
| Une petite piqûre de rappel historique!!
Quelques extraits de presse commentant cet événement:
Le 23 octobre 1956, le peuple de Budapest s’est révolté contre la domination soviétique qui durait depuis la Seconde Guerre mondiale.
Budapest, 12h45.Des politiques hongrois se recueillent devant un monument à la mémoire des émeutes de 1956 contre la mainmise de l’URSS sur la Hongrie, à l’occasion du 51e anniversaire de cette insurrection réprimée. AP
Ce mardi 23 octobre, la Hongrie fêtera une de ses fêtes nationales. Le 23 octobre 1956, la population hongroise se révoltait contre l'occupation soviétique du pays, révolte qui a été réprimée dans le sang le 4 novembre. L'an dernier lors des commémorations du cinquantenaire, les manifestations ont tourné à l'émeute
C'est dans une atmosphère calme mais tendue que la journée de demain devrait se dérouler. La police est prête à gérer tous les débordements même si rien n'indique aujourd'hui que les événements de l'année dernière se reproduiront. En effet, la semaine dernière l'Office de la sécurité nationale à Budapest a souligné n'avoir "pas d'informations qui indiquent que les événements de l'année dernière allaient se répéter". Le nouveau chef de la police de Budapest, Gabor Toth, a indiqué devant des journalistes que "l'intervention de la police sera légale et proportionnée envers ceux qui se préparent à interférer dans les commémorations du 23 octobre 1956". L'ancien chef a justement dû démissionner par suite des débordements du comportement des forces de l'ordre contre les manifestants et même contre de simples passants. Contrairement à l'année dernière, le nouveau chef de la police a ajouté que ses unités n'utiliseraient pas de balles en caoutchouc pour maîtriser d'éventuels manifestants violents, bien que l'utilisation de ce type d'arme ne soit pas interdite par la loi. Et M. Toth d'ajouter que quelque 113 célébrations sont prévues entre le 21 et le 23 octobre, dont vingt à caractère politique et six qui comportent des risques potentiels de débordement. Une seule manifestation a été interdite.
Un drôle de cinquantenaire…
Il y a un an, le 23 octobre, la police de Budapest était intervenue avec canons à eau, gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc pour disperser des groupes de manifestants violents cagoulés et dont la plupart arboraient les couleurs du mouvement hongrois nazi des Croix fléchées. Mais pas seulement pour cela. Des manifestants pacifiques et des promeneurs, nombreux en ce jour férié, s'étaient eux aussi retrouvés parfois au cœur de la mêlée et la cible des gaz et des canons à eaux.
Dans ces circonstances, plusieurs centaines de personnes avaient été blessées et interpellées, quant à la police elle était accusée d'abus de pouvoir. Depuis et en conséquence, le gouvernement de Ferenc Gyurcsany a estimé nécessaire de remplacer par des nouveaux, la quasi-totalité des membres de la direction de la police de la capitale.
Quelques manifestations ont déjà eu lieu à la mi-septembre pour commémorer l'attaque de la télévision publique d'il y a un an, sans débordement aucun et il devrait en être de même demain.
C. VRAIN (www.lepetitjournal.com - Budapest) lundi 22 octobre 2007
D'après "le monde.fr"
AP/BELA SZANDELSZKY Quelques-uns des 600 membres du groupe paramilitaire, la Garde hongroise, réunis à Budapest, le 21 octobre 2007.
Les groupes d'extrême droite et l'opposition s'apprêtent à organiser de nouvelles manifestations antigouvernementales un an après les grandes émeutes qui ont marqué le 50e anniversaire du soulèvement de Budapest contre le joug soviétique en 1956.
Le Premier ministre, le socialiste Ferenc Gyurcsany, a comparé l'émergence de la "Garde hongroise" aux "chemises brunes" hitlériennes dans l'Allemagne des années 1930.
Pour les analystes, la véritable cible de cette milice ne serait pas les juifs, mais la communauté des Roms (gitans), qui sont environ 600.000 en Hongrie, un pays de dix millions d'habitants en tout.
Dimanche 21 octobre à Budapest, 600 nouvelles jeunes recrues ont juré de défendre la Hongrie dans les rangs du groupe paramilitaire d'extrême droite, la Garde hongroise. En uniforme noir, ils ont défilé place des Héros, avec le soutien de 1 500 sympathisants qui brandissaient le drapeau rouge et blanc. Aux couleurs d'Arpad (IXe siècle), le fondateur de la Hongrie, ce drapeau rappelle surtout le régime nazi des Croix fléchées de 1944, durant lequel 400 000 juifs de Hongrie ont été déportés vers les camps d'extermination. Après un an de manifestations régulières de la droite et de l'extrême droite contre le premier ministre Ferenc Gyurcsany, critiqué pour avoir menti sur la situation économique du pays, afin de gagner les législatives de 2006, le gouvernement socialiste se dit préoccupé par l'évolution de l'extrême droite en Hongrie. "Les fascistes (...) sont là, parmi nous", affirmait récemment M. Gyurcsany.
Association ayant pour but officiel la défense de la culture et de l'héritage hongrois, la Garde hongroise a une existence légale. La loi de 1989 qui a créé le droit d'association indique seulement qu'il est interdit de créer une association à but militaire ou à des fins anticonstitutionnelles. Ce qui n'est pas le cas des statuts de cette milice. "La police (qui a autorisé la manifestation de dimanche) a rappelé aux organisateurs l'interdiction faite aux participants d'être armés ainsi que l'interdiction d'exhiber des symboles dictatoriaux", a déclaré, vendredi, le bureau du porte-parole du gouvernement.
Mazsihisz (la Fédération des communautés juives de Hongrie), les organisations roms, mais aussi tous les leaders des grands partis ont condamné la création de la Garde hongroise, avec une nuance concernant le parti d'opposition de droite nationaliste Fidesz, dont les responsables se sont régulièrement affichés auprès des leaders d'extrême droite dans les manifestations.
L'extrême droite, que la Hongrie croyait quasiment disparue depuis sa sortie du Parlement en 2002, sort renforcée de la contestation politique qui perdure en Hongrie. "Le danger n'est pas leur nombre, mais l'évolution de leur organisation et de leur équipement", alerte le politologue Viktor Kiss, qui rappelle qu'après les émeutes de 2006 des armes avaient été retrouvées dans les campements de manifestants devant le Parlement. Anne Rodier Le Monde
Des heurts à Budapest entre des extrémistes de droite et les forces de police ont blessé 19 personnes lundi soir. Au total 20 personnes ont été arrêtées. Les manifestants tentaient d'atteindre l'Opéra National de Hongrie où le Premier ministre F.Gyurcsany devait prononcer un discours à l'occasion de la fête nationale. Les militants ont lancé des cocktails Molotov et autres projectiles contre la police anti-émeute. La situation est tendue depuis septembre 06, lorsqu'un enregistrement de F.Gyurcsany a été diffusé. Il avouait avoir menti sur l'état économique du pays afin de gagner les élections. (SWISS TXT)Concernant la Magyar Garda voir là et là
Dernière édition par pipacs le 20.10.08 18:46, édité 4 fois | |
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