- shafouinette a écrit:
- et moi de même !!!
Tu peux t'y mettre je crois...
Merci, Shafouinette pour la reponse decisive.
Puisque le sujet est vaste, je vais parler uniquement du ghetto de la premiere fille tzigane dans ce post. Plus tard, apres vos reactions sur celui-ci et vos question, j'en parlairais également du village de l'autre fille, ou els tziganes ont une vie normale.
Pourtan, je vous donne une idée sur la ville de la deuxieme, grace au entretien que je traduis en bas.-Bianca
Reporteur d'Evenimentul Zilei (journal roumain): Qu'est ce que tu aimerais devenir quand tu sera grande?
Bianca Gasca: Docteur
Rep: Pourquoi?
Bianca: pour aider les gens
Rep: Qu'est ce que tu a mangé aujourd'hui?
Bianca: Aujourd'hui? Rien. Hier non plus. Si...j'ai mangé de la fromage fondue, à l'ecole. Mais maintenant maman cuisine
Rep: Tu sais qui est Pere Noel?
Bianca: Bien sur! Mais il ne m'a rien apporté, jamais
Rep: T'es tzigane?
Bianca: Je ne veux pas etre tzigane! A l'ecole tous disent qu'on est indiens, des gens des étables, qu'on est sales. Mais nous n'avons pas d'eau...
Madalina: "On est tous tsiganes"
Rep: Que font tes parents?
Madalina Chiriac: Maman est maitresse de la maison, elle traie la vache. Papa est chanteur.
Rep: Avez vous beaucoup d'animaux?
Madalina: Oui! Il y a la vache Joiana. Un veau. Des poules, des totours, un cochon.
Rep: Et ta mere t'a demandé jamais de travailler au champ?
Madalina: Oui. J'ai eté cette anée, avec papa. Mais seulement en visite. Je suis partie vite, je me suis ennuyée.
Rep: Y a t-il des tsiganes dans votre village?
Madalina: Oui, on est tous tsiganes.
Bianca habite pres de la ville Roman, dans un des 4 anciens étables du "Village Olimpique" dans lesquels ont été logés plus de 1600 gens restés sans logement. Une partie de ces familles habitait avant de 2001 au centre de Roman, dans un bloc ou il y a avait des fréquente bagarres*.
Pour résoudre le problème social, le maire à décidé de rénover les étables Selon lui, il a investit une grosse somme d'argent. Pourtant, selon les reporters, les chiffres cités par le maire ne se reflettent pas dans les vraies condition de logement.
Le maire leur aurait promis que les étables ne seront qu’on provisorat, et qu’ils ne payeront pas ni le loyer, ni l’eau courante. Pourtant, le « provisorat » est devenue définitif, et, depuis quelque semaines, on a cessé la distribution de l’eau, car les gens n’ont plus de quoi la payer.
Trouver du travail est difficile à cause des préjugés Une tzigane de l'écurie qui a gradué ses études moyennes c'est confronté avec les refus des autorités "Il y a pas de place pour les gens des écuries”. Selon un représentant de la mairie, il y a des cours de requalification auxquels les roms participent, mais, après la graduation, ils "ne s'embauchent pas" (=(prob.) ils ne se présentent pas aux entretiens ou aux examens). Pourtant, le fonctionnaire ne sait pas citer les métiers que les rroms devraient connaître pour trouver du travail.
Une autre fonctionnaire accuse les instituions européennes qui n'avait pas approuvé ses projets.
L'école est une autre problème pour les gens de l'écurie. Leurs enfants ont des classes séparées, et quant ils arrivent à l'école, après avoir parcouru une logue distance, ils se font insultés par les autres enfants.
Malgré ceci, la petite Bianca est parmi les premières de sa classe.
Récemment, les gens ont fait une pétition au Conseil National pour Combattre la Discrimination (CNCD), mais celui-ci n’a pas pu déclarer la ségrégation car 20% des gens y sont d’ethnie roumaine.
Il y a pourtant, pas tous les tziganes ne vivent aux écuries. Certains habitant “Strada Noua”, une rue pauvre, mais situé dans la ville, contrairement aux étables. Pour une minorité, les conditions de vie sont luxueuse, surtout dans les cas des leaders politiques rroms.
Une ancienne assistante sociale de Bucarest raconte une discutions hallucinante, dont elle a été le témoin, il y a qques années, à Roman. Les représentants des roms débattaient les nombres des voix qu’ils pouvaient obtenir de la part des tziganes pour leur parti (Partida Romilor), donc implicitement pour le parti du maire (PSD) auxquels ils sont allies. L’assistante les a demandé s’il connaissait [ulr=http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cennie_d%27inclusion_tsigane]La Décennie d’inclusion Tsigane[/url]. Personne de ces représentants des rroms ne savait pas de ce initiative d’importance Européenne à laquelle la Roumanie avait adhère dès sa création.
*dans un article, le maire déclare « ces gens n’avaient plus le droit d’habiter dans ce bloc ». Donc ont peut supposer qu’ils le squattaient.
sources:
http://www.divers.ro/accent_ro?wid=37454&func=viewSubmission&sid=7358
http://evz.ro/article.php?artid=307488#