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| Ce 9 mars | |
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pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Ce 9 mars 08.03.08 16:16 | |
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Ce dimanche 9 mars, un référendum contre le gouvernement en Hongrie?.
Le 9 mars, la Hongrie tiendra un référendum proposant d'abolir les frais pour l'accès au système de santé et à l'éducation supérieure, une mesure introduite l'an dernier par le gouvernement. Le chef de l'opposition Viktor Orbán, qui a obtenu ce référendum, veut en faire un vote pour ou contre le gouvernement Premier ministre Ferenc Gyurcsány. Ervin Tamás analyse la situation. "Le gouvernement et l'opposition n'entretiennent plus de relations normales. Celles-ci sont le reflet d'une société fortement divisée, de la haine qui envahit la sphère privée et des émotions qui s'affichent dans la rue. Naturellement, nombreux sont ceux qui pensent que cette agitation s'éteindra une fois que le Premier ministre aura quitté la scène, ce qui pourrait se produire si le 'oui' l'emporte à une très forte majorité. (...) Dans tous les cas, toutes les personnes concernées interpréteront le résultat à leur guise, mais tout cela n'est rien d'autre qu'un échec retentissant et un autre référendum sera peut-être organisé prochainement."
Article complet du Népszabadság
D'une part, il s'agira de se prononcer pour le maintien ou non du forfait de 300 forints (1,20 euro) demandé par les médecins aux patients lors de consultations autrefois gratuites. Cette mesure impopulaire a été introduite l'an dernier pour réduire le trou de la sécurité sociale et inciter les Hongrois à ne pas abuser des prescriptions médicales. D'autre part, la population se prononcera aussi sur le maintien, ou non, des frais d'inscription dans les universités hongroises, une autre réforme décidée il y a quelques mois.
Dans les deux cas, le Fidesz appelle évidemment les électeurs à voter «non », dénonçant les mesures d'austérité budgétaire souhaitées par le gouvernement Gyurcsany. Ce dernier a fait du redressement des comptes publics sa priorité, dans le but de faire adhérer son pays à l'euro en 2011 ou 2012. Les déficits publics ont atteint un taux record de 9,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2006, avant de retomber aux environs de 5,7 % en 2007. L'objectif est de redescendre à 4 % cette année, avant de satisfaire au critère de Maastricht (3 %) en 2009.
L'intention de l'opposition est claire : depuis septembre 2006, le Fidesz exige la démission du premier ministre, qui avait caché aux électeurs hongrois l'état réel de l'économie, avant d'être trahi par un enregistrement audio dans lequel il avouait avoir «menti du matin au soir» aux Hongrois.
Alléger la fiscalité du travail
Ferenc Gyurcsany a démenti toute éventualité de démission, préférant réduire la portée politique du référendum. Celui-ci n'aurait «aucune signification», selon son porte-parole David Daroczi, dans la mesure où il ne porte que sur certaines réformes précises, et non sur l'intégralité d'entre elles. Ainsi, une mesure importante, l'ouverture programmée de l'assurance-maladie au secteur privé, qui mettrait fin de facto au monopole d'État, n'est pas soumise à l'opinion des Hongrois.
Le gouvernement préfère insister sur un projet de loi en préparation, qui vise à alléger la fiscalité du travail à hauteur de 750 millions d'euros, soit l'équivalent de 0,8 % du PIB hongrois. Présenté au Parlement sans doute en avril, il doit juguler le lent déclin de la compétitivité en Hongrie, jugée de moins en moins attractive pour les investissements étrangers à cause de sa politique fiscale et de l'agitation politique. Article du Figaro
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| | | pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: Ce 9 mars 10.03.08 11:11 | |
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| | | pa pa py Utilisateur
Nombre de messages : 61 Localisation : canigou-FRANCE- Date d'inscription : 25/04/2006
| Sujet: Re: Ce 9 mars 10.03.08 12:27 | |
| Citation du jour du [10 Mars 2008]:Saint VIVIEN- Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d'éviter celle qui descend. [Platon] Coucou Pipacs, Les européens ont beaucoup voté ce dimanche:HONGRIE-ESPAGNE-FRANCE. Votre référendum...vu d'ici,rapidement, par un citoyen de base... me paraissait FAVORABLE pour votre économie. Encore une FOIS...le REFERENDUM est DIFFICILE à manier....comme nous en FRANCE pour la constitution.....il n'y a que les ....qui votent NON?? Hier pour commenter les élections municipales..on demandait...à....Laurent FABIUS....un artisan du NON à visée personnelle....ou en était le plan B qu'il nous proposait alors....le présent est le présent...le passé est le passé..a-t-il répondu.....ou l'art de se défiler de ses responsabilités.....comme le sang contaminé... J'ai demandé à OLAHUS....si tabor était un patronyme d'origine hongroise...si tu es hongrois?....peux-tu me répondre?..merçi cccpa pa py encore Sétois | |
| | | pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: Ce 9 mars 10.03.08 21:48 | |
| Papy, bonjour à "Cette"! les reférendums sont différents suivant les contextes politiques de chaque pays, mais sûr on demande un "igen" ou "nem"....
Des commentaires de la presse hongroise sur cette élection hongroise qui met en échec le gouvernement actuel : souce "Courrier International"
A ce réferendum sur les réformes économiques du gouvernement "social-libéral", celles-ci devaient notamment rendre payantes les consultations médicales, privatiser la sécurité sociale et introduire des frais de scolarité pour les étudiants. Près de 83 % des électeurs ont voté contre, et seulement environ 17 % pour. La participation s'est établie à un record pour un référendum : 50,49 %.
Commentaires de 3 journaux hongrois orientés politiquement diversement:
Le plus grand quotidien du pays, proche du gouvernement, Népszabadság, commente l'événement avec amertume. "Un référendum pareil – qui demande aux citoyens s'ils veulent payer ou non – ne peut obtenir qu'un résultat. Voilà pourquoi on ne doit pas l'organiser. Le Conseil constitutionnel l'a autorisé comme un mauvais arbitre. S'il est possible de jouer un match où le résultat est prédéterminé, cela tue le jeu, mais la République n'est pas un jouet."
La webzine indépendant Index renvoie dos à dos les chefs du gouvernement, Ferenc Gyurcsány, et du principal parti de droite, Fidesz, Viktor Orbán. "Ce référendum organisé à l'initiative des fidèles de Viktor Orbán ne répond certainement pas aux questions qu'il pose. La Fidesz a compris que, entre le discours de Balatonöszöd [dans lequel, en mai 2006, le Premier ministre a avoué qu'il avait menti aux électeurs pour gagner les élections législatives] et les tentatives de réforme, il avait une excellente occasion de donner une grande claque à Ferenc Gyurcsány. Dont la popularité baisse à vitesse grand V. Ce dernier a fait exactement la même chose en 2004."
Le quotidien de centre droit Magyar Hírlap demande quelles seront les conséquences de ce référendum pour les réformes. "Avant les élections législatives [en 2006], le gouvernement s'est tu sur la situation réelle des finances publiques, et il n'a pas révélé les démarches qu'il s'apprêtait à prendre concernant la santé publique. Les électeurs viennent de le rejeter pour ses méthodes. Pour le dire crûment : la politique gouvernementale vient de tomber. Dans ces conditions, le gouvernement peut-il rester en place ? Il y en aura certainement qui diront que c'est une vétille. Mais si les partis de la coalition ont encore une once d'honnêteté, ils doivent reconnaître leur échec. Et admettre que la politique actuelle ne peut être poursuivie en l'absence de son pilier : la confiance du peuple."
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