pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
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pipacs Admin
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| Sujet: révolution hongroise de 1848 16.03.18 13:36 | |
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la jeunesse de Bratislava à Vienne le 14 mars 1948 - un engagement contemporain ...
L'anniversaire de la manifestation de la révolution est l'une des trois fêtes nationales hongroises.
un peu d'histoire....
Le 15 mars, la Hongrie célébre sa fête nationale en souvenir du soulèvement de 1848 où les foules se pressaient alors pour revendiquer l’égalité des droits civiques, la suppression de la censure et la liberté de la presse.
Les Hongrois vivaient alors sous la domination des Autrichiens, de l’empire des Habsbourg. Et le 15 mars 1848, un jeune poète hongrois, Sandor Petöfi, a appelé ses compatriotes à se soulever. Il a pris la tête d’un cortège pour aller au Château de Buda, apporter une liste de 12 revendications au gouvernement autrichien.
Sous l'impulsion de Lajos Kossuth et du poète Sándor Petöfi en 1848, alors que presque toute l'Europe s'enflamme, la Hongrie est gagnée par l'insurrection. La révolution éclate le 15 mars 1848.
La révolution hongroise démarre dans un café (Pilvax) de Pest dans lequel se rassemblent les jeunes de l’opposition comme les très célèbres poète Petőfi Sándor et écrivain Jókai Mór. Ce dernier présente les Douze Points puis Petőfi récite un poème qu’il a écrit la veille et qui deviendra un de ses plus célèbres : le Nemzeti Dal (Chant national), un appel au soulèvement contre la domination autrichienne.
Le lieu de rassemblement de la jeunesse de mars, le Pilvax Café (MTI Photo: Reproduction)
Petőfi et ses cinq compagnons, accompagnés par une foule de plus en plus nombreuse, se rendent ensuite à l’imprimerie Landerer et Heckenast pour diffuser les Douze Points.
Les 12"points"de la Révolution hongroise
L'exigeance du peuple hongrois en douze points (rédigés par l'écrivain Jókai Mór)
« Que souhaite la nation hongroise ? Paix, liberté et égalité ! »
Nous souhaitons la liberté de la presse et l'abolition de la censure. Un ministère responsable à Pest-Buda. La convocation annuelle de l'assemblée nationale à Pest. L'égalité civique et confessionnelle devant le loi. Une armée nationale. La participation égale aux charges publiques. La suppression des rapport censiers. L'élection des juges et des députés selon les principes de l'égalité. Une banque nationale. Les soldats ont à prêter serment sur la Constitution, les Hongrois ne doivent pas faire leur service à l'étranger, les militaires étrangers sont tenus de quitter le pays . Les prisonniers politiques doivent être libérés. L'union avec la Transylvanie. Liberté, égalité, fraternité !
l s’agit là du premier fruit de la liberté de la presse à Pest. Un rassemblement se tient par la suite devant le Musée national puis le groupe va à la mairie où le bourgmestre Szepessy Ferenc signe les Douze Points. Le comité poursuit sa route jusqu’à Buda afin de libérer l’écrivain Táncsics Mihály, emprisonné pour son pamphlet « La voix du peuple est la voix de Dieu » dont le titre reprend de la locution latine Vox populi, vox Dei.
15 mars 1848 devant le Musée national - gravure d'époque (photo MTI: Reproduction)
La foule populaire va dans la soirée au Théâtre National et demande au directeur de jouer la pièce interdite Bánk bán de Katona József. Durant la représentation, le Nemzeti Dal est de nouveau récité puis le Himnusz (Kölcsey, 1823) et le Szózat (Vörösmarty, 1836) sont chantés. C’est ainsi que la journée du 15 mars se termine. La tradition voudrait que les compagnes de Petőfi et Jókai leur aient offert les toutes premières cocardes aux couleurs hongroises.
Par la suite, les revendications des Douze Points sont progressivement appliquées : la censure est abolie, un gouvernement est nommé, la Hongrie s’unit à la Transylvanie, une Assemblée nationale se tient et des élections législatives sont organisées.
source ".francianyelv.hu"
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