pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: référendum en Hongrie 20.03.08 13:52 | |
| Le premier ministre Ferenc GyurcsanyUn Article du "petit journal" à la suite des résultats du référendum du 9 mars
L'avenir des réformes économiques et sociales du gouvernement socialiste-libéral est des plus incertains en raison des risques politiques consécutifs à la victoire de l'opposition au référendum du 9 mars. Entre réformes nécessaires et communication
Les résultats définitifs du référendum du 9 mars ont été rendus publics une semaine plus tard et n'ont rien changé aux chiffres annoncés le 9 au soir. L'opposition hongroise de droite menée par le Fidesz de Viktor Orban a remporté la victoire au référendum sur les réformes économiques du gouvernement socialiste-libéral, avec près de 83% de voix contre seulement 17% en faveur des réformes du gouvernement. De plus, la participation, par rapport à d'autres scrutins en Hongrie, a été importante avec 50,49%. Pour Ferenc Gyurcsany il s'agit d'un camouflet. Sa position est de plus en plus controversée à la tête du gouvernement même si lui n'envisage pas de démissionner aujourd'hui plus qu'hier alors que sa cote de popularité est au plus bas (15%). La coalition gouvernementale avec les libéraux bat de l'aile, même au sein de son parti et K. Szili, l'actuelle présidente du Parlement hongrois, serait pressentie pour lui succéder.
A court terme On se demande aussi comment il pourrait en être autrement. Les questions posées aux électeurs ne pouvaient qu'entraîner des réponses négatives. Qui veut payer plus, surtout dans un pays dont le pouvoir d'achat des habitants a fortement baissé l'an dernier ? Cependant par ailleurs, comment diriger un pays où à chaque fois qu'une mesure impopulaire est proposée par un quelconque gouvernement, elle peut être dénoncée par un référendum ? Voilà le dilemme auquel sont confrontées les élites politiques hongroises. Déjà, le chef du gouvernement Ferenc Gyurcsany a dû annoncer le retrait de l'instauration d'une franchise de 300 HUF, soit 1,20€, par visite médicale et journée d'hospitalisation et renoncer à son projet de taxe d'inscription à l'université de 400€ prévue pour les étudiants à la rentrée prochaine. De son côté, la droite de Viktor Orban envisage d'ores et déjà un deuxième référendum pour l'automne, si d'aventure le gouvernement s'obstinait à poursuivre son projet de privatisation partielle du système de sécurité sociale.C. VRAIN (www.lepetitjournal.com - Budapest) jeudi 20 mars 2008 | |
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