pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: regards croisés Budapest/Paris 19.10.05 12:18 | |
| Le regard de l'étranger donne à notre environnement connu un effet inhabituel : ce changement de point de vue nous surprend et nous découvre dans ce milieu quotidien de nouveaux paysages, de nouveaux objets ou de détails. C'est en vue de ces découvertes que l'Institut Hongrois présente deux expositions où les regards des deux photographes -Sylvia Gérardin, la Française et Balázs Juhász, le Hongrois - mardi, 25 octobre 2005
Institut Hongrois de Paris
REGARDS CROISÉS I BUDAPEST VU PAR UNE FRANÇAISE – PHOTOGRAPHIES DE SYLVIA GÉRARDIN Exposition „Lors de ma première année passée à Budapest j’ai fait peu de clichés, finalement on ne photographie que rarement la ville dans laquelle on habite. C'est seulement un an plus tard, un an séparée de Budapest, que je l'ai photographiée, alors imprégnée de la ville j'en ai fait des empreintes. Témoignage d’une déambulation, d’une immersion, nécessaire à tout architecte qui prétend y proposer un projet. La photographie a été le prétexte à arpenter la ville, à y marcher jusqu'à épuisement, la marche souvent complice de l'architecture est devenue un privilège et un plaisir, une manière de voir et de découvrir. Je n'ai pas cherché à faire un inventaire des panoramas, des cours intérieures ou des gens ou de je ne sais quoi encore…juste saisi une émotion d'un sujet, des impressions, impressions mêlées, la ville telle quelle …ce sont quelquefois les scènes les plus humbles peut-être alors avec l'impression consciente ou inconsciente des endroits appelés à disparaître…” (Sylvia Gérardin, architecte diplômée de l’Ecole d’Architecture de Nancy, étudiante en 2003/2004 à l’Université Polytechnique de Budapest)
REGARDS CROISÉS II PARIS VU PAR UN HONGROIS – PHOTOGRAPHIES ET PRÉSENTATION DU LIVRE « PARIS FLÂNEUR » DE BALÁZS JUHÁSZ
Exposition „Les photos de Balázs Juhász nous invitent à un voyage plein d’émotions. Il a réussi à atteindre que les lumières du Moulin Rouge rayonnent de couleurs même en noir et blanc, que la Tour vive – puisque c’est le mouvement et l’idylle qui l’entourent-, que les ombres brassaїennes multiplient les formes et mettent l’accent sur la présence de la lumière, qu’on voie que le livre domine le quai de la Seine, que les gargouilles des tours de Notre Dame gardent la ville à l’avenir aussi avec tendresse… Il existe une expression „très parisienne” qui touche les Français et également les étrangers -poètes, cinéastes, photographes et tous les Parisiens, habitants dans la ville temporairement ou pour une longue durée indépendamment de leur qualification-: flâner qui veut dire „se promener sans hâte, au hasard, en s’abandonnant à l’impression et au spectacle du moment”. En regardant les photos, on peut sentir l’ambiance des écrits d’un autre flâneur, ceux de Musset: „J’ai flâné dans les rues; j’ai marché devant moi, libre…” C’est ainsi que le livre comptera cinq personnages: la ville, les gens, les pigeons, le lecteur-spectateur et l’artiste, le flâneur, le vagabond qui voit et fait voir les deux rives … comme nous tous, les parisiens.” (Extrait du livre de Balázs Juhász intitulé « PARIS flâneur »)
expositions ouvertes jusqu’au 22 novembresource Institut hongrois de Paris.
PS: J'aurais aimé montrer un réel aperçu de leurs talents, mais je n'ai pas trouvé. Pipacs | |
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