http://mek.oszk.hu/00500/00597/html/vs185303.htm#30
Le poème entier en français - (version Bakonyi prime sur la mienne) Résultat de l'étude faite en commun
Bakonyi & Bor (début
https://centraleasteurope.1fr1.net/t2408p25-szechenyi-zsigmond#15857 )
SZIBINYÁNI JANK
(1) À Rácország invité rare
Zsigmond le roi, l'empereur:
L'accueille bien le voïvode István
Dont Lázár est le père:
Avec savoir-vivre et honneurs
À foison sept jours durant;
Il n'oublie qu'il est le maître,
Et n'oublie qui donc il régale.
(2) Tantôt gaîté: musique, danse, vin
Tiennent le pied-à-terre en éveil,
Tantôt tournoi, lutte à coups de poing, -
Grande chasse en bruyante forêt:
Cent cors sonnent chiens et serfs
Enserrent le taillis sauvage
La brèche se resserre, le cavalier épie,
Son arc est de mèche, son étalon suit.
(3) Lors de cette traque à n'en plus finir
Sans nulle arrogance István lança:
"Hongrois le Hongrois" à Zsigmond
"Serbe le Serbe" à Lazárevics;
Lequel dit: "Quoique j'ai un page
Dans ma cour, juste tout petit:
L'Erdély l'engendra, Hongrois il sera!
Janko Szibinyáni est son nom.
(4) Écoute bien Jánk"...! Et voilà
que l'herbe bouge , le fourré craque:
Un grand loup bondit comme fauve
Mais pivote comme un anneau
Entend tu Jànk , voici ton roi
Il te regarde - cela mérite
que tu me déniche ce loup
mort ou vif
(5) Brèves paroles, - vite résonne
D'un geste fier son excorte:
S'en est trop, ne l'entend même
L'enfant brave qui déjà se presse.
Son regard encore flamboie
Dans la direction de son roi,
La bête sauvage ne peut faire halte
De plus en plus il la serre, l'accule davantage.
(6) Et la barrière de la plaine
s'ouvre alors qu'il traque de près sur son étalon
Puis ils disparaissent dans le fourré
Feuilles et branches entremêlées.
Là il met pied à terre , sa monture
Hennit laissée par son maitre;
Zsigmond: que c'est regrettable!
Le voïvode: mais non! courage!
(7) Jank est pourtant sur les traces:
Vers la vallée , vers la montagne
Sur les pistes , à travers les cascades
Il frappe , coupe , traque sans cesse .
La bête fait parfois front
Ses dents claquent , sa bouche menace
Puis , comme chien battu poursuivi
Par un fouet reposé , hurle et gémit
(8 ) Déjà l'animal halète , fatigué
Pas le jeune , bien qu'enfant
Sa proie tant il poursuit
Qu'elle se couche , attendant grâce
A son roi et maitre
Son prisonnier honteux , il le traine
Le voïvode dit: ce n'est le premier!
Zsigmond dit alors: "Par ma foi...
(9) à ce garçon --- je tiens!
L'arbre et son fruit sont miens :
Rend le moi . Toi noble
En cela satisfais mon plaisir
Sur un tel ton il ne fallut
Longtemps ou en vain ---
Et Jank Szibinyáni parut
à la cour du roi Zsigmond.
(10) Là bas , avec bras et tête
En suivant Dieu alla loin
D'autres fois souvent
Alla chasser le loup
Comme défenseur de la croix
Déshonorant le fier chauve
Il devint le héros de peuples étrangers aussi
Et vaillant héros des hongrois
(11) Maintenant proclament et chantent aussi
Les fils et les filles de la Serbie
Accompagnés par la voix des guzlas
Qui était Janko Szibinyàni
Mais sur les lèvres hongroises aussi
Son nom , son renom reconnus de tous
Puisque vit encore . . . et à jamais
Le glorieux Hunyadi Jànos