Elections législatives en Slovaquie

Jan Slota a encore parlé !!! et Fico fait encore mine de ne rien entendre




Slovaquie - journal Sme
Jan Slota et la politique de l'expulsion

Les propos tenus par Jan Slota, chef du Parti national - actuellement au gouvernement slovaque - dans un journal tchèque ont soulevé des vagues d'indignation. L'homme politique y affirme qu'il envie les Tchèques d'avoir expulsé les Allemands des Sudètes de façon aussi rigoureuse. Grâce à cela, les Tchèques ne souffriraient pas des problèmes que les Slovaques connaissent avec leur minorité hongroise.

Budapest a réagi vigoureusement et réclamé une explication de la part du Premier ministre Robert Fico.

Le silence de ce dernier est inacceptable pour le journaliste commentateur Peter Javurek. Fico ne peut s'appuyer sur le fait que Slota n'est pas lui-même membre de son cabinet. "Pour l'opinion publique, sa prise de position personnelle est un élément qui lui permet de juger le gouvernement. Garder le silence dans une situation qui réclame des explications est politiquement riche de sens".

article intégral en slovaque http://www.sme.sk/c/2822242/Budeme-v-Europe-za-blba.html

souce eurotopic du jour.

Slovaquie: gauche et extrême droite au pouvoir


Le Premier ministre socialiste, Robert Fico, a obtenu la confiance du Parlement.

Menacé de suspension du Parti socialiste européen pour cause d'alliance avec l'extrême droite xénophobe, le nouveau Premier ministre slovaque de gauche, Robert Fico, a obtenu vendredi, sans difficulté, la confiance du Parlement sur son programme de gouvernement. La coalition, formée par son parti Smer avec le Parti national slovaque (SNS), connu pour ses idées antihongroises et antitsiganes, et les nationalistes de l'ancien Premier ministre Vladimir Meciar (HZDS), dispose en effet d'une majorité absolue.
Elu le 17 juin sur la promesse d'un Etat plus social, Robert Fico a tenté vendredi de rassurer les milieux économiques : le pays, clame-t-il, sera en mesure d'adhérer comme prévu à la zone euro en janvier 2009. Parmi les points forts de son programme figurent l'introduction d'une taxe sur les plus hauts revenus (supérieurs à 1 300 euros par mois), la réduction de la TVA sur les médicaments et la baisse du coût de la santé. Autre priorité : l'arrêt de la privatisation de sociétés d'Etat stratégiques comme les compagnies de gaz et d'électricité, la société de fret ferroviaire ou les Forêts d'Etat.
«La Slovaquie quitte la voie des réformes», a lancé l'ex-Premier ministre conservateur Mikulas Dzurinda à l'adresse de Fico, le taxant de «populiste». Pour l'ancien ministre des Finances Ivan Miklos, le programme se traduira par un déficit budgétaire de 1,3 à 2,6 milliards d'euros, rendant quasi impossible l'adoption de l'euro en 2009. Mais les Slovaques, dont le revenu moyen ne dépasse pas 450 euros, espèrent que la nouvelle équipe au pouvoir permettra une meilleure redistribution des fruits du boom économique du pays, promis cette année à une croissance de plus de 6 %

Nathalie DUBOIS
libération

bon ben ça continue...

Slovaquie - Sme
Tensions entre la Slovaquie et la Hongrie
Depuis l'arrivée au gouvernement slovaque d'un parti nationaliste anti-hongrois, les relations entre Bratislava et Budapest se sont sensiblement dégradées. Les banderoles anti-slovaques fleurissent dans les stades de football hongrois et une étudiante a été agressée en pleine rue à Nitra, en Slovaquie, pour avoir parlé hongrois au téléphone. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a jusqu'à présent gardé le silence sur ces incidents et a ignoré ce week-end les rappels à l'ordre en provenance de Budapest. Marian Lesko est critique : "Fico fait comme s'il ne savait pas ce qu'on attend de lui, à savoir une position politique tranchée. Il me semble que ce n'est pas trop demander. En cas d'incident de ce type, tout homme d'Etat digne de ce nom réagit de façon claire et rapide. Une agression physique pour des motifs nationalistes est une affaire suffisamment grave pour la condamner clairement et appeler l'opinion publique à ne pas tolérer ce type de comportement". (28.08.2006)


Hongrie - Nepszabadsag
Appel à la réconciliation entre la Slovaquie et la Hongrie
Jozsef Szilvassy commente l'histoire d'une étudiante agressée en Slovaquie pour avoir parlé hongrois dans la rue. L'hostilité magyaro-slovaque trouve une origine historique. "Voilà encore dix ans, la grande peur des Slovaques était de voir la minorité hongroise demander une révision des frontières. Aujourd'hui encore, 80 % des Slovaques estiment encore aujourd'hui avoir été opprimés pendant des siècles par les Hongrois. Même la jeune génération se trouve confrontée à cette erreur dans l'enseignement de l''histoire. Certes, il y a eu des épisodes tragiques dans l'histoire magyaro-slovaque, mais ils n'ont jamais été aussi sanglants que les conflits franco-allemands. Or, Français et Allemands sont allés beaucoup plus loin que nous dans le processus de réconciliation (...). Nous devrions prendre exemple sur les évêques catholiques de Slovaquie et de Hongrie, qui ont reconnu et pardonné les torts que les deux pays se sont mutuellement infligés. Depuis la chute du communisme, les Parlements de Budapest et de Bratislava se sont montrés complètement incapables d'un tel geste". (28.08.2006)

eurotopic de ce jour