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| Il y a 100 ans naissait Attila József. | |
| | Auteur | Message |
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Árpád Admin
Nombre de messages : 549 Age : 63 Localisation : au nord du centre Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Il y a 100 ans naissait Attila József. 28.09.05 14:05 | |
| 1905 11 ávril Naissance d'Attila József dans un faubourg de Budapest,
1908 Le père quitte la famille pour s'expatrier en Roumanie.
1916 Premier poème d'Attila József dont nous ayons connaissance.
1919 La mère meurt en décembre d'un cancer à l'utérus. - L'adolescent emménage chez sa soeur aînée Jolán qui a épousé un avocat. (C'est elle que, dans ses lettres, Attila appelle «Lucie».)
1920 Après avoir servi comme mousse à bord d'un chaland sur le Danube, il est, à partir de l'automne, élève du lycée de Makó, petite ville du Sud de la Hongrie.
1922 Décembre : Parution de son premier recueil de poèmes : le Mendiant de la beauté.
1923 Il passe le baccalauréat comme candidat libre.
1924 Janvier : il est inculpé de blasphéme á cause de son poème le Christ révolté. (C'est son premier procés de presse.) Septembre : Attila József s'inscrit à la Faculté des Lettres de l'Université de Szeged, avec, comme spécialités, le hongrois, le français et la philosophie.
1925 Conflit avec un de ses professeurs à cause de son poème Coeur pur. Parution de son second recueil de poèmes : Ce n'est pas moi gui crie. En automne, il se rend à Vienne et s'inscrit àá l'Université.
1926 Retour, en été, à Budapest. En automne, il se rend à Paris et s'inscrit à la Sorbonne.
1927 Parution, dans le numéro de février de la revue l'Esprit nouveau, de son poème intitulé Ombrage pâlot sous la peau. Il est, pour une brève période, membre de l'Union Anarchiste Communiste.
1928 Commence à traduire Villon.
1929 Il est, pour une brève période, employé dans une maison d'exportation. Atteint de dépression nerveuse, il quitte son emploi pour vivre uniquement de sa plume. Parution de son troisième recueil : Je n'ai ni père, ni mère.
1930 Il adhère au Parti Communiste hongrois dans la clandestinité. Il fait la connaissance de Judit Szántó, militante communiste, qui sera sa compagne pendant cinq ans.
1931 Parution de son recueil Abats les chênes, dont les poèmes servent directement l'action politique. Le Parquet fait saisir le recueil peu après sa parution. Attila József est inculpé de tentative de subversion et d'atteinte à la pudeur (à cause de la traduction, publiée dans le recueil, de la Ballade de la grosse Margot de Villon). Début de son traitement psychanalytique.
1932 En collaboration avec d'autres écrivains hongrois, il publie une brochure pour protester contre l'exécution d'Imre Sallai et de Sándor Fürst, deux dirigeants du Parti Communiste. - Cette action lui vaut une nouvelle inculpation. Publication du premier et unique numéro de la revue Valóság (Réalité), dirigée par Attila József. Septembre : Gömbös Gyula devient président du Conseil des Ministres. Son gouvernement s'efforce d'instaurer un régime fasciste en Hongrie. Deux ans plus tard, Gömbös conclut avec Hitler une alliance secrète qui lie le destin du pays à celui de l'hitlérisme. Octobre : Publication du cinquième recueil d'Attila József :la Nuit des faubourgs, prélude à sa période de maturité poétique.
1933 Au début de l'année, relâchement de ses liens avec le Parti Communiste, en raison, notamment, de manque de compréhension avec lequel ses camarades ont accueilli le recueil la Nuit des faubourgs. En été, il écrit Ode, poème d'amour, dédié à une jeune femme dont il a fait la connaissance au cours d'un colloque d'écrivains.
1934 Il passe la premèére partie de l'année en province, dans la famille de sa soeur cadette, oÚ il achève son grand poème Éveil. Il cesse de militer dans le Parti Communiste de Hongrie. Publie, sous le titre de Danse de l'ours, un recueil de poèmes choisis.
1936 Mars : Création de la revue littéraire de gauche Szép Szó (Belle parole) dont Attila József est un des rédacteurs. Parution en mai, dans cette méme revue, de son poème en hommage à Freud qui fêtait ses quatre-vingts ans. En été, il se sépare de sa compagne, Judit. En tant que rédacteur de la revue, il fait la connaissance de Béla Bartók. Parution, en décembre, de son dernier recueil de poèmes : Cela fait mal. Sa maladie s'aggravant, il entre en clinique à la fin de l'année.
1937 Janvier : La rédaction de Szép Szó invite Thomas Mann, alors en exil, à faire une conférence à Budapest. Attila József écrit un poéme en son honneur, mais quelques heures avant la séance, la police en interdit la lecture. Au début de l'année, le poète fait un bref séjour en sanatorium. Au début de l'été, il écrit Ma Patrie, poème composé de plusieurs sonnets. Nouveau séjour en sanatorium, à partir de la fin de l'été.
4 novembre. Ses soeurs le prennent avec elles a Balatonszárszó, espérant qu'il se rétablira plus facilement a la campagne.
3 décembre. Dans la soirée, il se jette sous un train et meurt.
Source : http://jozsefattila.fw.hu/jozsef_attila_fiatal_baloldal_ferencvaros_francaise.html | |
| | | Töhötöm Admin
Nombre de messages : 665 Localisation : Loir et Cher (France) ..... Dans mon coeur en Hongrie.... Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 28.09.05 14:53 | |
| Quelques photos ...... Maison natale de Attila József, Gát utca 3. Ferencváros, á Budapest. József Attila avec sa mere et ses soeurs en 1908 ......................... ......................... Pőcze Borbála, mere de József Attila Sources images : http://www.mek.iif.hu , http://www.bibl.u-szeged.hu | |
| | | pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 28.09.05 14:57 | |
| Q uelques unes de ses oeuvres traduites:
Ma patrie (Extraits) VI Devant le pauvre un riche est tout tremblant d'effroi, Un pauvre est tout tremblant de peur devant le riche, Car notre vie, c'est la crainte qui la dirige, L'astuce également, mais l'espoir n'y est pas.
Aux paysans jamais il n'accorde de droits Celui qui se nourrit du bon pain de leurs miches, Et quant au journalier, maigre comme les friches, Plutôt que de revendiquer, il se tient coi.
Un pauvre baluchon sur son dos se balance, Lorsque l'enfant du peuple émerge et qu'il s'élance Hors du sentier foulé pendant mille ans, dit-on.
Il cherche en quel bureau il peut faire l'affaire Comme planton, lui qui devrait de son bâton Frapper la tombe où sont les restes de son père.
VII Hongroise malgré tout, mais exilée chez elle, Mon âme forme et clame un suprême dessein: Que ma douce Patrie m'accueille dans son sein Et que je puisse enfin être son fils fidèle.
Qu'un ours pataud traîne à la chaîne qui le pèle, Je n'accepterai pas que ce sort soit le mien. Je suis poète. Enjoins au procureur au moins De ne pas m'arracher ma plume dans son zèle.
Tu as donné des paysans à l'océan. Donne le sens humain aux hommes maintenant, Donne au peuple magyar le génie de sa terre.
Qu'il ne soit pas la colonie des Allemands, Ce pays. Que mes vers soient d'une beauté claire. O ma patrie, fais qu'ils soient plus heureux, mes chants! (1937.)
Adaptation de Guillevic TISZTA SZÍVVEL
Nincsen apám, se anyám, se istenem, se hazám, se bölcsőm, se szemfedőm, se csókom, se szeretőm.
Harmadnapja nem eszek, se sokat, se keveset. Húsz esztendőm hatalom, húsz esztendőm eladom.
Hogyha nem kell senkinek, hát az ördög veszi meg. Tiszta szívvel betörök, ha kell, embert is ölök.
Elfognak és felkötnek, áldott földdel elfödnek s halált hozó fű terem gyönyörűszép szívemen.
1925. márc.traduction de Guillevic:
Coeur pur
Je n'ai ni père, ni mère Pas de patrie, pas de Dieu, Berceau ni linceul sur terre, Maîtresse, baisers, ni feu.
Trois jours pleins que je ne mange Ni beaucoup, ni moins, mais rien, Mes vingts ans, je les échange, Ma puissance, tout mon bien.
Qui donc les prendra? Personne. Mais le diable les voudra. Le coeur pur et l'âme bonne, Voler, tuer, pourquoi pas?
On va venir et me prendre, Me mettre en sol saint et clos, Fatale, une herbe va prendre Force dans mon coeur si beau.... MAMAN 1934
Voilà huit jours que je pense à maman. A chaque pas son image m'arrête. Elle portait un grand panier grinçant Et montait, leste, au dessus de ma tête.
J'étais,en ce temps là, tout d'une pièce, Je ne cessais de hurler, de piaffer; Que ce linge à d'autres maman le laisse, Que ce soit moi qu'elle emporte au grenier.
Mais elle étendait le linge luisant, Montait, sans gronder, sans me regarder. Le linge gonflé bruissait à présent, Je le voyais voler, tourbillonner.
Je ne me plaindrai plus.Il est trop tard. Elle est maintenant géante à mes yeux, Ses cheveux gris sur le ciel sont épars. Dans l'eau du ciel elle dissout le bleu.
traduction Guillevic/GaraPipacs
Dernière édition par le 14.03.06 0:47, édité 2 fois | |
| | | invité2 Utilisateur
Nombre de messages : 58 Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Complainte tardive 27.10.05 17:26 | |
| Voici une autre oeuvre traduite de Attila József KÉSEI SIRATÓ Harminchat fokos lázban égek mindig s te nem ápolsz, anyám. Mint lenge, könnyü lány, ha odaintik, kinyujtóztál a halál oldalán. Lágy őszi tájból és sok kedves nőből próbállak összeállitani téged; de nem futja, már látom, az időből, a tömény tűz eléget.
Utoljára Szabadszállásra mentem, a hadak vége volt s ez összekuszálódott Budapesten kenyér nélkül, üresen állt a bolt. A vonattetőn hasaltam keresztben, hoztam krumplit; a zsákban köles volt már; neked, én konok, csirkét is szereztem s te már seholse voltál.
Tőlem elvetted, kukacoknak adtad édes emlőd s magad. Vigasztaltad fiad és pirongattad s lám, csalárd, hazug volt kedves szavad. Levesem hütötted, fujtad, kavartad, mondtad: Egyél, nekem nőssz nagyra, szentem! Most zsiros nyirkot kóstol üres ajkad - félrevezettél engem.
Ettelek volna meg!... Te vacsorádat hoztad el - kértem én? Mért görbitetted mosásnak a hátad? Hogy egyengesd egy láda fenekén? Lásd, örülnék, ha megvernél még egyszer! Boldoggá tenne most, mert visszavágnék: haszontalan vagy! nem-lenni igyekszel s mindent elrontsz, te árnyék!
Nagyobb szélhámos vagy, mint bármelyik nő, ki csal és hiteget! Suttyomban elhagytad szerelmeidből jajongva szült, eleven hitedet. Cigány vagy! Amit adtál hizelegve, mind visszaloptad az utolsó órán! A gyereknek kél káromkodni kedve - nem hallod, mama? Szólj rám!
Világosodik lassacskán az elmém, a legenda oda. A gyermek, aki csügg anyja szerelmén, észreveszi, hogy milyen ostoba. Kit anya szült, az mind csalódik végül, vagy így, vagy úgy, hogy maga próbál csalni. Ha kűzd, hát abba, ha pedig kibékül, ebbe fog belehalni. 1935 / 1936. december COMPLAINTE TARDIVE Trente-six degrés de fièvre : je brûle Et sans tes soins, maman, Comme on fait allonger les filles sans scrupules, la mort t’a étendue contre son flanc. D’un doux automne et de femmes chéries je tâche, maman, de te recréer ; mais on n’échappe pas au temps qui fuit : je brûle, ardent brasier.
J’allai en province (on était à bout au cours de l’après guerre) Budapest était sens dessus dessous et même du pain ne s’y trouvait guère. Sur un wagon, à plat ventre couché, je t’apportai des vivres, fils têtu : du millet blanc, même un poulet entier ; et toi, tu n’étais plus.
Tu as donné aux vers tes doux tétons ! Tu m’as échappé, mère ! Tes réprimandes, tes consolations si chères se révélaient mensongères ! « Mange, c’est pour moi que tu grandiras ! » Tu soufflais sur mon potage brûlant. Vide, ta bouche mord dans l’humus moite et gras – tu m’as trahi, maman !
J’aurais dû te manger !... Toi – non pas ton dîner ! L’ai-je demandé, moi ? Pourquoi avoir lavé, le dos courbé ? Pour qu’au fond d’une caisse il redevienne droit ? Si une fois encor tu pouvais me rosser ! Je me rebifferais saisi d’un bonheur fou : méchante, tu t’essaies à ce non-exister ! Ombre, tu gâtes tout !
Ah, tu es plus gredine que ces femmes qui nous mènent par le bout du nez ! Tu as de tes amours, en fraude, omis ta foi vivante en des cris enfantée ! Tzigane ! Tu me fis, me cajolant, des dons pour les reprendre à l’heure la dernière ! L’enfant a forte envie de pousser des jurons – M’entends-tu ? Fais-moi taire !
…Mon esprit brouillé peu à peu s’éclaire, la légende est passée. L’enfant à jamais épris de sa mère reconnaît d’avoir été insensé. Toujours nous serons fils insatisfaits ; même en leurrant les autres on se leurre : qu’on lutte ou bien qu’on choisisse la paix, il faut que l’on en meure.
Extrait du recueil « Complainte tardive » Poèmes choisis adaptés par Georges Timár Edition bilingue Balassi kiadó Budapest 1998
Dernière édition par le 27.10.05 17:51, édité 1 fois | |
| | | invité2 Utilisateur
Nombre de messages : 58 Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Születésnapomra 27.10.05 17:37 | |
| Encore un poème traduit de József Attila SZÜLETÉSNAPOMRA Harminckét éves lettem én - meglepetés e költemény csecse becse:
ajándék, mellyel meglepem e kávéházi szegleten magam magam.
Harminckét évem elszelelt s még havi kétszáz sose telt. Az ám, Hazám!
Lehettem volna oktató, nem ily töltőtoll koptató szegény legény.
De nem lettem, mert Szegeden eltanácsolt az egyetem fura ura.
Intelme gyorsan, nyersen ért a "Nincsen apám" versemért, a hont kivont
szablyával óvta ellenem. Ideidézi szellemem hevét s nevét:
"Ön, amig szóból értek én, nem lesz tanár e féltekén" - gagyog s ragyog.
Ha örül Horger Antal úr, hogy költőnk nem nyelvtant tanul, sekély e kéj --
Én egész népemet fogom nem középiskolás fokon taní- tani!
(1937. április 11.)
POUR MON ANNIVERSAIRE
Voilà que j’ai trente-deux ans – ce poème est un compliment. Quel beau cadeau !
Dans un café, à une table je me surprends du remarquable présent présent.
Trente-deux ans derrière moi, Mais pas deux cents pengoes par moi, Hongrie chérie !
J’aurais pu être pédago au lieu d’user tant de stylos en mec à sec.
Mais non : à Szeged, de la fac Me fit éjecter une attaque d’un gars gaga.
Pour mon poème Pas de père déchaîna sur moi sa colère. L’épée levée,
au nom de la Patrie, de Dieu, il pesta contre moi, ce vieux jésuite. Je cite :
« Jamais, ma parole d’honneur, vous ne deviendrez professeur ! » Et l’homme rayonne.
Est-ce une joie, Antal Horger, que je renonce à la grammaire ? Voyons, mon bon :
le peuple entier, toute la masse suivra – pas sur des bancs de classes – toujours mes cours !
Extrait du recueil « Complainte tardive » Poèmes choisis adaptés par Georges Timár Edition bilingue Balassi kiadó Budapest 1998 | |
| | | invité2 Utilisateur
Nombre de messages : 58 Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Entendre Attila József 27.10.05 17:50 | |
| Vous pouvez entendre les textes suivants sur le net en MP3 :
Kései sirató : http://www.toutsurbudapest.net/IMG/mp3/Jozsef_Attila_-_13_-_Kesei_sirato.mp3
Születésnapomra : http://www.toutsurbudapest.net/IMG/mp3/Jozsef_Attila_-_18_-_Szuletesnapomra.mp3
Tiszta szívvel : http://www.toutsurbudapest.net/IMG/mp3/Jozsef_Attila_-_04_-_Tiszta_szivvel.mp3
Mama : http://www.toutsurbudapest.net/IMG/mp3/Jozsef_Attila_-_12_-_Mama.mp3
Szivárvány vous souhaite "bonne écoute". | |
| | | pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 27.10.05 20:11 | |
| Attila Jozsef Aimez-moi : l'oeuvre poétique Phébus (2005)A l'occasion du centenaire de sa naissance, en Avril 2005 publication – pour la première fois en France – de la quasi-totalité de l’Œuvre poétique (et d’une bonne part de l’oeuvre en prose) d’Attila József, qui tient rang, aux côtés de Lorca, Trakl, Rilke, Apollinaire, parmi les premiers poètes du siècle. Réunis par Georges Kassai, spécialiste reconnu de l’œuvre, une pléiade de traducteurs-poètes… parmi lesquels on relèvera les noms de Cocteau, Tzara, Éluard, Guillevic, Rousselot, G.E. Clancier, Alain Bosquet, Jean Cayrol...
Présentation de l'éditeur:
On a voulu réunir ici pour la première fois en français l'essentiel du corpus " attilien " (plus de quatre cents poèmes), en reprenant quand c'était possible les versions qu'en ont proposées autrefois les meilleurs poètes (Jean Cavrol, Jean Cocteau, Georges-Emmanuel Clancier, René Depestre, Paul Eluard, Pierre Emmanuel, André Frénaud, Guillevic, Loys Masson, Jean Rousselot, Claude Roy, Pierre Seghers, Vercors...), ou bien en exhumant des traductions moins connues mais tout aussi admirables, enfin et surtout en donnant à traduire ce qui restait, à découvrir : soit les trois quarts de l'œuvre. Ayant affaire à un poète qui jamais ne voulut séparer sa création de son aventure intime, on a veillé par ailleurs à ce que la mise en lumière de sa poésie, assortie d'un commentaire détaillé, soit aussi la lecture de toute litre vie.
Sa biographie. Ses poèmes en version originale sont toujours disponibles ICI Facsimilé de "A Dunánál"Pipacs | |
| | | invité2 Utilisateur
Nombre de messages : 58 Date d'inscription : 01/10/2005
| Sujet: Les Rois Mages à Bethléem (Attila József) 12.11.05 14:33 | |
| Voivi la traduction que nous propose l'ouvrage de Attila József "AIMEZ-MOI". LES ROIS MAGES * À BETHLÉEM
Salut Jésus, notre Jésus ! Les trois rois mages nous voici. Là-haut brille l'étoile-flamme, Pressés, on est venu à pied. La brebis nous a dit : c'est là, Sûr, qu'il habite, Jésus-Christ, Moi, je suis le roi Melchior, Aide-moi, mon Dieu bien-aimé.
Fils du Seigneur, bonsoir, bonsoir, nous ne sommes pas de vieux prêtres, On nous dit que tu étais né Pour devenir le roi des pauvres. Nous avons fait un saut chez toi, Notre salut, pays céleste, Moi, je suis Gaspard, une espèce De roi aussi sur cette terre.
Salut, Rédempteur, Rédempteur. Nous arrivons d'un pays chaud, Nous avons fini nos saucisses, Nos bottes sont dans un triste état. Voici pour toi six poignées d'or Et de l'encens, de quoi remplir Une marmite. Et moi je suis Balthazar, un roi chez les nègres.
Bienheureuse petite mère, Marie ne cesse de rougir A travers son rideau de larmes : A peine voit-elle Jésus Et ces bergers musiciens. - Il faudrait bien que je lui donne Ô chers rois mages, la têtée. Je vous souhaite bonne nuit. | |
| | | Töhötöm Admin
Nombre de messages : 665 Localisation : Loir et Cher (France) ..... Dans mon coeur en Hongrie.... Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 12.11.05 21:53 | |
| Et pour ceux qui souhaitent acquérir le livre dont est extrait le poême cité par Szivàrvàny, vous le trouverez ici
Comme signalé par Pipacs, ce livre est édité par Phébus. | |
| | | olahus modérateur
Nombre de messages : 2381 Localisation : Bucarest, Roumanie Date d'inscription : 21/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 13.11.05 21:11 | |
| c'est fascinant quand les jeunes prennet les artistes du passe comme modele
Apropos de ca, je viens de decouvrire un pochoir qui represente Joseph Atilla a Marosvaszarhely (Targu-Mures, Roumanie)
Regardez vous vos memes, en clickant ici http://www.2020.ro/RomanianStencilArchive/ et choisissant Targu Mures [1] | |
| | | Töhötöm Admin
Nombre de messages : 665 Localisation : Loir et Cher (France) ..... Dans mon coeur en Hongrie.... Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Re: Il y a 100 ans naissait Attila József. 13.11.05 22:12 | |
| C'est excellent Olahus le pochoir. Sinon ...oui les jeunes français connaissent certaines oeuvres de Attila József. Une jeune fille étudiante m'a d'ailleurs signalé que ce qui lui avait permis de se souvenir de cet auteur c'est Attila | |
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| | | | Il y a 100 ans naissait Attila József. | |
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