Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
Sujet: une échappée à Budapest 11.10.16 22:04
Pour changer de ce que renvoie négativement la Hongrie en ce moment, un peu de légèreté voici en intégralité de l'excellente émission de France 5"échappées belles" à Budapest
bor Utilisateur
Nombre de messages : 444 Date d'inscription : 14/11/2007
Sujet: Re: une échappée à Budapest 18.10.16 0:54
Merci - j'ai passé un bon moment et appris des choses!
Pour compléter: Escapade gourmande : Budapest, l'empire gastro-hongrois
1) New York Café, Boscolo Budapest, www.budapest.boscolohotels.com
Citation :
Le décor est renversant. On le croirait tout droit sorti du château de Versailles. Situé au coeur de l'hôtel Boscolo, le New York Café, inauguré en 1894, a été restauré dans son faste de l'époque en 2006. Une seconde jeunesse qui lui a valu d'être distingué en 2011 « plus beau café du monde ». Autrefois temple de la vie littéraire hongroise et siège du magazine Nyugat, l'endroit accueillait les écrivains et les artistes. Aujourd'hui, ce sont les touristes qui s'y bousculent pour siroter une limonade ou un cappuccino et déguster les célèbres pâtisseries maison : l'opéra, le New York chocolat, la tarte pistache-framboise, le dôme noisette, le sacher. Un émerveillement pour les papilles, mais aussi pour les pupilles avec les fabuleuses fresques de Gusztav Mannheimer et de Ferenc Eisenhut au plafond, les lustres vénitiens, les imposantes colonnes, le sol en marbre et les innombrables dorures...
2) Eszter Palágyi, la chef qui monte... Costes, www.costes.hu
Citation :
Voilà Eszter Palágyi, depuis septembre 2015 aux commandes de Costes, la première table étoilée de Budapest, en 2010. La toque millésime 1986, qui a roulé son tablier à Vienne, à Londres et à Bordeaux avant de revenir, il y a trois ans, dans sa ville natale – qui a accueilli en mai le Bocuse d'or Europe –, met sur le devant de l'assiette les pépites du terroir hongrois.
Ça donne d'éclatants tableaux à l'allure de jardins manucurés à la française. Le foie gras de canard mariné au tokay et coiffé de pétales de riz soufflé noce avec une gelée de rhubarbe à la vanille. Le potager en folie – carottes, poireaux, céleri, radis... – version gargouillou de Michel Bras parade sur une crème de chou-fleur, une farandole de fleurs et d'herbes. La délicate truite saumonée s'encanaille de fondantes pommes de terre, d'asperges vertes et blanches nappées de hollandaise. Le sandre nage de bonheur au milieu d'une déclinaison de fenouil. Le pigeon rôti, boosté par un délirant jus au café, se sent pousser des ailes face à une affriolante variation de betteraves jaune, blanche et rouge. Pour les douceurs, la violette emprisonnée dans une bulle de sucre se laisse dorloter par une époustouflante crème légère à la vanille. Eszter Palágyi est plus que jamais en route pour une deuxième étoile.
Menus : 85, 95, 110 et 120 euros. Carte : de 57 à 92 euros.
Vu les prix, ce n'est pas pour tous les Hongrois, loin s'en faut, néanmoins une femme au fourneau célébrée, c'est un événement (me semble-t-il)!
Bakonyi Utilisateur
Nombre de messages : 490 Age : 93 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 05/01/2010
Sujet: Re: une échappée à Budapest 18.10.16 12:30
Oui "a New York kavéhàz " était célèbre dans mon enfance . Tout comme " a Hungària étterem " . D'ailleurs c'est là que jouait " Magyari Imre és cigànyzenekara " . Le restaurant préféré de ma mère . Quand elle entrait dans ce restaurant , Magyari se mettait à jouer " Les yeux noirs " , l'air préféré de ma mère . Bon , c'est encore des " souvenirs " . En ce qui concerne Eszter Palàgyi , je ne suis pas d'accord . Ce n'est pas un repas hongrois . C'est comme si on servait en France un gigot bouilli à la menthe , et un pudding . A Dijon , j'ai mangé dans un bon restaurant avec ma femme : jambon persillé , pâté en croûte , blanc de poulet farci au foie gras pané , avec des minuscules champignons de paris à la crème , Du fromage de Langres et un autre fromage de Bourgogne ( oublié le nom ) , un Paris -Brest , arrosé d'un bourgogne , café et un petit verre de vieux marc de bourgogne . Un repas français en somme . Mais chez Eszter , où est le szalàmi , le körözött , le poulet au paprika , le rétes , a badacsonyi szürkebaràt et le barack pàlinka ? Vous allez me dire que je radote . Pour moi la cuisine doit garder son caractère " national " . Je n'ai rien contre les cuisines des autres pays : Italie , Espagne , Russie , Portugal . Chaque pays a ses spécialités . On peut les aimer ou pas , mais gardons les !