pipacs Admin
Nombre de messages : 1565 Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: documents et témoignages sur l'insurrection de 1956 05.11.06 14:28 | |
| reportages et témoignages sur l'insurrection en version originale:
témoignages sur Octobre 1956
encore 40 minutes de documents vidéo
Article du "npuvel observateur"
Trois survivants témoignent
Jenö Sujanszky «Je pensais que seules les dictatures mentaient...» Il était l'un des 1 000 combattants du passage Corvin, lieu mythique du soulèvement de Budapest. Aujourd'hui, à 77 ans, il raconte comment il a été abusé par Radio Free Europe : «Quand les Russes ont commencé à attaquer, nous étions sûrs que les Américains allaient venir nous aider. Nous pensions qu'il se passerait la même chose qu'en Corée six ans avant, quand l'ONU a envoyé des GI défendre le Sud contre l'agression communiste venue du Nord. Même après notre déroute, j'étais encore convaincu que les Américains viendraient à notre rescousse. C'est pour cela que j'ai gardé deux mitraillettes avec deux chargeurs. Je croyais dur comme fer à ce que nous répétait Radio Free Europe. A l'époque, je pensais que seules les dictatures mentaient...»
Geza Katona «Il n'y avait pas d'armes occidentales» En octobre 1956, il était officiellement diplomate à la délégation américaine à Budapest. En réalité, il était officier de la CIA - le seul en poste en Hongrie. Il dément une rumeur qui court depuis un demi-siècle : «Les armes occidentales n'ont joué aucun rôle dans la révolution. Pour une bonne raison : il n'y en avait pas en Hongrie et aucune n'y a été apportée.» L'ancien espion ajoute : «Nous aurions pu aider les Hongrois d'autres façons. Washington aurait pu, au moins, entrer en contact avec le nouveau gouvernement dirigé par Imre Nagy, et lui donner ainsi une assise internationale, une légitimité qui auraient peut-être dissuadé les Russes d'intervenir militairement.» Mais rien de tout cela n'a été fait. «Lorsque les Russes ont réussi, fin novembre, à attirer Imre Nagy hors de l'ambassade yougoslave où il s'était réfugié et à l'arrêter, l'Amérique n'a rien dit», raconte l'ancien de la CIA, dépité. « Il s'appelait Janos Mesz, on disait « Jeannot jambe de bois ». Etudiant en sociologie, il avait perdu sa jambe dans un accident de tramway. Il est mort le 4 novembre, devant le cinéma Corvin. Sur place, il y a aujourd'hui une stèle à sa mémoire »
Bela Kiraly «Je redoutais une intervention militaire américaine» A 94 ans, il est le dernier chef de la révolution hongroise de 1956 encore en vie. Il dit : «Dans mon bureau du quartier général, nous écoutions tout le temps Radio Free Europe. Nous pensions que c'était la voix du gouvernement des Etats-Unis. Mais à la différence de beaucoup de mes camarades, je redoutais, moi, une intervention militaire américaine. Je pensais que ce serait le début de la troisième guerre mondiale et que nous serions, nous, les Hongrois, le premier peuple rayé du globe. En revanche, bien sûr, comme tout le monde, j'espérais que Washington nous aiderait aux Nations unies...» Aujourd'hui, le vieux combattant est scandalisé par les manifestations qui ont marqué le cinquantième anniversaire du soulèvement : «La droite essaie de détourner cet événement à son profit, de faire croire qu'elle est l'héritière de 1956. Mais c'est faux. En 1956, nous étions portés par une grande unité populaire. Aujourd'hui, la droite divise profondément le pays. Elle essaie de renverser un gouvernement légitime. C'est une attitude putschiste inadmissible.» Vincent Jauvert
la révolte de 1956 jour après jour courts documents vidéos en hongrois, mais les images parlent d'elles mêmes....
24 octobre 1956
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